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mercredi 24 mars 2010

NOUS LES RÊVEURS


Y Dor koué ?

Ayé, il a suffit d’un cri d’alarme pour que tous les Rêveurs se ramènent
Un appel à la remobilisation pour se retrouver au moins une fois par semaine
The Queen of the totoche a su faire entendre sa voix
Refusant ainsi d’accepter tout ce que les autres renvoient
Les critiques ont suffisamment plané au dessus de nos têtes
On va leur montrer de quoi on est capable sans se prendre la tête
L’hymne sera chanté à l’unisson dans toutes les patinoires
Qu’on soit à l’école, à l’université ou au conservatoire
Nous les Rêveurs,
Nou Fé d’limpro o
Public lé cho
Et nou la cho
Et nou sa tire noute palto
Et viens bouger, ton corps
Viens bouger, viens bouger
Il n’y pas de secret pour réussir il faut s’entrainer
D’ailleurs comment ils font pour le hakka les néozélandais
C’est sûr on ne fera jamais mieux comme cri de guerre
Mais avec nous il n’y a aucun risque de blessure musculaire
Que du plaisir, de l’envie à partager avec nos supporters
Qui pour nous voir sont capable de venir même en hélicoptère
Car ils ont dans le coco une chanson difficile à oublier
Un air entrainant et représentatif de ceux qui aiment rêver
Nous les Rêveurs,
Nou Fé d’limpro o
Public lé cho
Et nou la cho
Et nou sa tire noute palto
Et viens bouger, ton Corps
Viens bouger, viens bouger
Pas de musique appropriée pour l’accompagnement
Juste la voix de ces 3 hommes et femmes au fort tempérament
Ça s’énerve et ça rigole comme peuvent le faire de grands enfants
Mais au final c’est le respect des uns et des autres qui demeure triomphant
Aucune dispute pour avoir sa place en vue du prochain match
Même les Zendélirs peuvent participer sans risquer de faire tache
Eux aussi auront intégré ces gestes maintes fois répétés
Des gestes en guise de danse admirablement chorégraphié
Nous les Rêveurs,
Nou Fé d’limpro o
Public lé cho
Et nou la cho
Et nou sa tire noute palto
Et viens bouger, ton corps
Viens bouger, viens bouger

mardi 23 mars 2010

A L'HEURE OU EN RETARD


Y Dor koué ?

Ayé, je suis né à 10h10, ten past ten comme j’aime le dire en anglais. Suis-je arrivé à l’heure où en retard, je n’en sais rien, ma mère devait accoucher, sans montre à sa main, avec juste une horloge biologique, qui a fait réagir son corps pour prévenir de ma venue, cet instant magique. Je veux la même horloge je lui ai crié pendant qu’elle tentait de se reposer. Je veux que mon corps bouge, vibre à chacun de mes rendez-vous posés. A l’heure ou en retard je ressens les effets de ce cadeau maternelle. Avant l’heure je stresse à attendre avec une grosse envie d’aller à la selle. Après l’heure je transpire comme un bœuf malgache en peine devant sa tache. J’ai bien essayé d’être à l’heure pour que personne ne se fâche, mais cette option je ne l’ai pas intégré comme une solution à mon avantage. Le héros que je suis arrive toujours à la fin pour que tous retienne son visage. On se plaint de mes arrivées tardives, presque maladives. À croire que je fais exprès d’amener mes détracteurs à grincer des gencives. J’ai bien un dentiste à leur conseiller pour pas qu’ils s’usent les dents, pour qu’ils gardent le sourire en me voyant à la traine comme souvent. Mais il me semble qu’ils se méfient de ma volonté à assurer dans le temps. La journée ne dure que 24 heures. Ce n’est vraiment pas assez quand on veut faire son Jack BAUER. J’aimerai plus de temps pour dormir. J’aimerai plus de temps pour savourer la vie et ses petits plaisirs. Je ne peux même plus regarder un film, un bon match à la télé. Sans avoir à courir à droite et à gauche totalement désorienté. Je m’efforce de régler chaque contre temps par des excuses bidons, histoire de maintenir un semblant de sérieux dans mon organisation. Ça marche une fois ou deux je dois dire, sauf que j’y ai prit gout et c’est sans doute ça le pire. Le diable me surveille de loin je le sais, je le sens. Il ne tient pas à ce que je sois en retard le jour de mon enterrement, mais chuuut ne lui dites rien j’ai prévu de me faire incinérer. Il peut venir me chercher ce n’est pas chez lui que j’irai me faire calciner. Mon chronomètre vital défile à grande vitesse. Mes 20 ans sont bien loin quand je vois mon visage ou ce qu’il en reste. Les rides n’ont pas eu de mal à être à l’heure, ils sont même très ponctuels. Je tente de retardé leurs effets temporels mais ils sont bien trop cruels. Heureusement que la nature, bienfaitrice, est venue à mon secours. Je saurais lui rendre sa bonne action, en temps et en heure, comme toujours…