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vendredi 31 octobre 2008

HALLOWEEN


Y Dor koué ?

Ayé, il est venu temps de fêter halloween. Va falloir préparer des bonbons et autres biscuits pour tous ces « ti crime ». Ces enfants qui vont venir me narguer devant ma porte, en menaçant de me faire chier ou de me laisser quelques crottes, si je ne satisfais pas leurs exigences en sucreries, en papillotes. Ils vont débarquer, masqués, déguisés en affreux bébêtes. Je reconnaitrais quelques vilaines sorcières disposées à m’envahir pour quelques sucettes. Je verrais sûrement des squelettes vivants qui ne vont pas en perdre une miette. Je vais être attaqué de partout mais j’ai bien préparé mon coup. Je vais les laisser sonner comme des fous. Je serai là, derrière la porte à les entendre ronronner. Tel un chat, je me ferai discret pour éviter de me faire repérer. Faut qu’ils s’en aillent, j’ai rien à leur proposer. Mais je les connais ces petits diablotins. Ils ne partiront pas sans un petit quelque chose bien en main. Ils sont suffisamment malins pour m’avoir épié depuis le chemin. Une lumière qui s’est allumée, des pleurs de bébé… Des signes qui ne trompent pas et qui me disent d’arrêter de me cacher. Ils sont capables de squatter mon pallier rien que pour des bonbons. Faut que je tienne bon. « Des bonbons ou la mort, des bonbons ou la mort ». Voilà ce qu’ils hurlent ces vauriens au dehors. Je vais ouvrir et leur mettre une bonne raclée pour leur faire peur. Pas besoin de déguisement, j’ai la tête qu’il faut, c’est ça aussi le malheur. S’ils insistent, je me fou qu’ils aient 5 ou 20 ans. M’en fou qu’ils viennent chez moi en solo ou en clan. Je leur pique tout leurs sachets de bonbons. C’est que je pense aussi à leurs dentitions. Je ne voudrais pas me retrouver à devoir m’engueuler avec leurs parents. Halloween je veux bien mais pas aux prix de quelques dents. Je vais mettre leurs bonbons de cotés pour quand ils seront plus grand. Ne vous inquiétez pas, j’en prendrai bien soin, Dieu m’est témoin. Sinon j’aurai intérêt à aller me cacher bien bien loin. Je n’ai franchement pas envi de les revoir se pointer, avec pour seule et unique idée, récupérer des bonbons que j’aurai égarés. Du coup je me demande si ce ne serait pas mieux de faire comme tout le monde. Allez, je me lance pour le plaisir de nos petites têtes blondes. Venez me voir, j’ai de quoi vous faire plaisir. Venez gouter mes pastilles, je vous assure, ça ne sera jamais plus pire.

mardi 28 octobre 2008

DIPAVALI 2008



Y Dor koué ?

Ayé, c’est fini pour le Dipavali, cette fête des « malbars ». Un Dipavali qui, si j’en crois les pieds de certains, ne restera pas dans les mémoires. Le nouveau maire de St-André a sans doute voulu bien faire, en mettant à disposition des administrés des navettes MOUTOUSSAMY et frères. Sauf que moi, quand j’entends navette, j’entends aller retour à un rythme régulier. Les navettes de Monsieur le maire, elles, sont plus restées garées au lieu de rouler. « Bec à pattes », voilà le message laissé par cette organisation sans fondement. Se taper le Dipavali à pied depuis le Colosse pour rentrer chez soit, ça c’est vraiment du grand n’importe de quoi. Déjà, pourquoi avoir calé le défilé un gros dimanche soir. Monsieur le maire à t-il oublier son passé d’enseignant ? A-t-il perdu la mémoire ? Non je ne crois pas, il a juste pris une décision à la con. Le lendemain c’était la rentrée, alors je vous dis pas combien sont rentrés direct à la maison. Ils auraient certainement voulu voir le spectacle de fin de soirée. Mais pas possible avec son enfant qu’il faut rapidement ramener. Faut aussi penser que le lendemain on doit aller bosser. Le samedi aurait été plus judicieux à mon sens. En tout cas nettement mieux que de le faire un dimanche. On regretterait presque le Dipavali quand il se célébrait dans les rues du centre ville. Plus de chaleur, plus de couleur, plus de lumière, notamment sur la place de la mairie. Ce Dipavali 2008 méritait mieux mais on va être très indulgent. Le maire n’a pas encore l’expérience de l’évènement. D’ailleurs faut qu’il pense à se trouver un look plus flashions. J’avais envi que son horrible cravate jaune soit arrachée par un terrible cyclone. Et parlons pas pour son collègue, de gris vêtu, et arborant une affreuse cravate violette. Brrrr, le ridicule ne tue pas, mais quand même, faut pas s’habiller ainsi pour aller à la fête. Une dédicace spéciale aux percussionnistes, ou plutôt à quelques un d’entre eux. Eux qui n’ont pas fait l’effort de se trouver un habit adéquat pour le plaisir de nos yeux. Eux qui ont préféré taper tambour avec un t-shirt de St-Etienne ou avec Bruce Lee dessiné. Dommage car y avait de quoi bien faire. Rendez vous à l’année prochaine si tout va bien sur Terre

mercredi 22 octobre 2008

L'OAA DE RETOUR A LA REUNION


Y Dor koué ?

Ayé, parait que l’OAA compte revenir à la Réunion. L’OAA, Orphelins Apprentis d’Auteuil pour précision, avait disparu de la circulation il y a quelques années déjà. Installé à l’époque sur plusieurs hectares dans le quartier de la Montagne, leur retour semble vouloir se faire un peu plus près des champs de cannes. Dernièrement un rassemblement des anciens de la Ruche a eu lieu. Sans doute un moyen de recruter parmi quelques gens pieux. Je dis pieux car ce rassemblement s’est fait en présence de Monseigneur Aubry. C’est vrai que pour un retour vaut mieux que ça soit fait en étant béni. Le département va-t-il retrouver là d’autres lieux de placement ? Il y a carence à ce niveau actuellement, mais faut-il vraiment croire en cette arrivée qu’on dit imminent ? Si certains ont des infos à ce niveau là, je suis preneur alors n’hésitez pas… Ce que je sais c’est que leur dossier est passé en commission pour avoir les différentes autorisations. Bin oui, l’accueil d’enfants en difficulté ne se fait pas comme ça, les doigts dans le nez. Faut un agrément, de quoi travailler sereinement. L’OAA prévoit l’ouverture de structure pour les parents dénommé maison du soleil, ou quelque chose dans ce genre là si j’en crois les premiers sons parvenus à mes oreilles. Peut être que parmi vous y en a qui ont séjourné dans un pavillon des OAA. Sans doute y avez-vous fait une formation, sans doute y avez-vous porté votre croix. En tous cas j’en connais qui sont redevables à jamais. Pour l’OAA, ils sont prêts à s’investir corps et âmes, comme une façon de les remercier. Mais cela je comprends tout à fait, quand on sait tout ce que l’OAA a déjà fait. Avant sa fermeture dans l’île, bon nombre de jeunes y ont fait leur classe, jusqu’à se retrouver à la vie civile avec pour mots d’ordre, ça passe ou ça casse. Le retour de l’OAA à la Réunion, une idée qui fera plaisir aux nostalgiques. Dans cette optique je crois même qu’on pourra y associer à la Montagne, le lycée privé catholique. Alors si vous avez des nouvelles, pensez à moi. Que je sois à Mayotte ou à la Réunion, écrivez-moi…

lundi 20 octobre 2008

MARIAGE A MAYOTTE


Y Dor koué ?

Ayé, ils se sont enfin mariés. Après 7 années passées à se supporter à coups de caresse, de tape sur les fesses et qui sait, à coup de barre à mine, les voilà dansant avec leurs invités devant une piscine aux couleurs bleues marines. Je me souviendrai longtemps de l’accueil qu’ils m’ont réservé. Un accueil devant laquelle je ne peux, je l’avoue, que m’incliner. Aussi faut que je dise à Mr et Mme Claude, que pour venir chez moi ils n’auront besoin d’aucun code. Même pas besoin de clé. Pour entrer je leur laisserai tous les laisser passer.
Ahhhh Mayotte et son cadre idyllique. Et le Koropa où la vue est magnifique, et qui a accueilli nos jeunes mariés pour finir la soirée. Le menu était des plus succulents. Un gout irrésistible, un met qui ne reste pas coincé entre les dents. On en lècherait presque son assiette tellement c’était bon. Mayotte et sa cuisine… oh mon dieu !! Je dirai même « koooodooooo ». Pour ceux qui ne connaissent pas, n’hésitez pas, prenez l’avion, prenez même le bateau. Sûr qu’à votre retour vous n’aurez plus la peau sur les os. En tous cas j’ai passé un super moment entouré de vrais amis. Au passage un kiss et un big merci à Aurélie et Lucie. Je me suis tellement amusé qu’il me faut toutefois penser à rentrer dès demain. Bin oui, comme on le sait toute bonne chose à une fin. Félicitation encore aux jeunes mariés, merci surtout de m’avoir invité.
Avant de clôturer, une dédicace aux précieux témoins. Des êtres admirables, attachants, que j’aurai aimés côtoyé sans limite, sans fin. Des êtres capables de se donner pour un ami, un proche, sans regarder ce qu’il leur reste au fond des poches. Guillaume, qu’on m’avait présenté comme un fou, plein de vilaines manières, m’a démontré effectivement qu’il souffrait de folie passagère. Une folie douce qui m’a rempli de joie et de rire durant tout mon séjour et je ne vous raconte pas tous ses délires. Thierry, le chauve que je soupçonne être au grand cœur, a daigné découvrir Mayotte avec moi, lui qui souffre visiblement de la chaleur. Une chaleur qu’il a su dompter de belle façon, en attaquant les Ricard à coups de glaçons. Amina aux formes que je qualifierai de généreuses, et qui a oublié, le temps d’un mariage, oh combien elle avait pu être pieuse. Ses mouvement de hanches rythmés par du très bon dombolo, ont attiré les regards malices de quelques danseurs restés accrocs au disco. Karine, au sourire éternellement présent, compagne du fou cité précédemment, et qui très gentiment, nous a permis de contenir cet homme, son mari, capable du meilleur comme du pire. Enfin, Benouille, à toi je laisse ces dernières lignes. Toi qui n’a pu prendre place à nos cotés à la mairie et qui a su rester digne. Il y a ce que l’on ne dit pas mais surtout, il y a ce que l’on voit. Pour ma part je vois une personne touchée par l’évènement, et qui en cette bande de joyeux couillons, a su garder la foi. Pour ça je n’ai pas d’autres mots à par te dire : Bravo…chapeau

samedi 11 octobre 2008

MAYOTTE ME VOILA


Y Dor koué ?

Ayé, vais bientôt m’envoler pour Mayotte, l’île au lagon. Une semaine pour profiter de la région, du paysage, loin de la Réunion. En même temps j’y vais surtout pour le mariage de ma cousine. Elle m’a demandé d’être son témoin alors qu’elle aurait pu choisir sa meilleure copine. Un grand honneur donc qu’elle me fait en m’autorisant à participer à sa fête. J’aurai une place de choix, tout près d’elle, voire même en tête. Je vais me saper façon « kaf salon », histoire de paraitre beau le temps de la célébration. Certains croiront sans doute que je vais me rendre à la messe en me voyant, avec mes chaussures vernis, entrer dans la pièce. Une pièce où ma cousine sera la plus belle. Une pièce qui j’espère sera remplie de jolies demoiselles. Enfin moi je dis ça, c’est surtout pour que ça passe mieux à l’image. Je ne veux pas que mes propos laissent place à quelconque commérages.
Tout Mayotte saura que ma cousine se marie. Que dis-je ! C’est tout l’Archipel des Comores qui va le savoir, de Dzaoudzi à Moroni. Vive la mariée qu’on va crier, vive la mariée. Bizarre tout de même, car du coup le marié finit par être oublier. Non pas qu’il ne soit pas important, mais parce qu’il n’y a pas plus jolie que la femme en blanc. Alors le mari il peut aller se rasseoir après la cérémonie. Pour lui parler y aura juste les membres de sa famille, peut être même un ami. Mais qu’il se tranquillise car le meilleur jusqu’à maintenant reste encore et toujours pour lui.
Mardi matin je serai dans l’avion en direction de l’ile au lagon. 2 heures de vol pour atterrir dans un pays presque aussi beau que la Réunion. Je vais me faire tout plein de photos pour ne rien rater de mon voyage. Moi qui ne suis pas fanatique de l’eau, j’irai même à la plage. D’ailleurs j’ai repris le sport depuis peu pour travailler mes abdos. Je pourrais ainsi marcher torse nu, bras écartés, torse bombé, en espérant qu’il fasse bien chaud. Comme ça je dégoulinerai de sueur, huilant mon corps de rêve. Mieux que Axe, même les mahorais voudront me faire un kiss de leurs grosses lèvres. Mayotte prépare toi j’arrive. Bin oui, c’est fini de voire du paysage seulement dans les livres

mardi 7 octobre 2008

LA REUNION EN POINT DE CHUTE


Y dor koué ?

Ayé, « Jacques le fou » n’est plus seul à hanter les rues de St-Denis. Je ne sais encore comment son compère s’appelle mais lui aussi n’a plus tout son esprit. Quand « Jacques le fou » s’aventure dans la rue Maréchal Leclerc et son carré piéton, lui reste scotché aux alentours de la préfecture, l’air un peu con. Il est toujours vêtu de son blouson cuir malgré cette grosse chaleur, les cheveux au vent, barbe grisonnante et avec ça, une inquiétante maigreur. Il fait les 400 pas, tourne en rond tout en parlant, le discours semble cohérent d’après ce que l’on entend. Il parle de tout et de rien en ayant la sensation d’avoir toujours raison. Son interlocuteur, personne ne le voit car il est le fruit de son imagination. Tantôt c’est une femme, tantôt c’est un homme voire même le président. Bin oui, faut vraiment avoir ce grain de folie pour interpeller ainsi cet homme si important. Comment il est arrivé à la Réunion je me pose la question. Sans doute croyait-il trouver en venant, de quoi mener la belle vie tout en se faisant du pognon. Ils sont nombreux à croire cela en atterrissant à Gillot, ramenant dans leur bagage comme seul vêtement un simple maillot. Se dorer au soleil comme perspective n’est pas la seule motivation. Il y a aussi, profiter du climat et se faire du fric sur le dos de la population. La réalité locale a finalement mis à mal certaines ambitions. Beaucoup se sont cassées les dents en jouant aux malins. Ils se sont retrouvés à galérer, avec femme et enfant, dans les rues, les chemins, à quémander une aide via une radio péi pour pouvoir rentrer au plus vite, oublier cette misère qui se joue ici. La Réunion, île à grand spectacle connait aussi son lot de désolation. La désolation pour ceux qui se sont vus « en lèr »bien avant l’heure en prenant l’avion. Je suis venu, j’ai vu et j’ai vaincu, voilà ce que disait César. Je suis venu, j’ai vu et je veux repartir, voilà ce que diront ceux qui tenteront de refaire l’histoire. Pour l’instant, notre ami continue à vivre son histoire dans nos rues. Une histoire qu’on saura terminée dès le moment où on ne le verra plus.

dimanche 5 octobre 2008

LE CARBURANT TOUJOURS EN AUGMENTATION


Y dor koué ?

Ayé, dès lundi 6 octobre le prix à la pompe va prendre un sacré coup de fouet. Pourtant l’augmentation du prix du carburant était prévisible à en croire les pétroliers. Ce que j’en dis c’est qu’avant je mettais 50 francs pour pouvoir rouler. Aujourd’hui c’est 50 euros que je dois débourser. Alors le prix du carburant je peux vous dire que ça fait un moment que je me sens arnaqué. On me parle d’augmentation en centime et je ne peux même pas payer en petite monnaie. Du carburant j’en ai besoin mais pour ça il me faut absolument retirer quelques billets. Des billets, loin d’être doux et que j’ai du mal à supprimer de mon budget. Quand je pense à tout ce que je dois payer !! Hmmm, je sens que la « po patate » commence vraiment à me guetter. En plus je suis partant pour prendre le bus si ça pouvait me permettre d’économiser. Mais on sait tous à la Réunion la galère que c’est. Quand je vois mon pote quitter St-Paul à 10h pour aller travailler, prendre le bus « car jaune » car pas d’autre possibilité. Bin oui, sa voiture, sans doute en panne, avait beaucoup de mal à démarrer. Donc quand je le vois arriver à Ste-Suzanne à 13h, transpirant et bien fatigué, je me dis que prendre 3h pour traverser environ 50km, laisse tomber…. Le bus à la Réunion c’est sûr, ça me donne pas envi de m’acheter un ticket. Même au prix actuel du carburant je préfère encore prendre ma voiture, quitte à payer. J’économiserai sur la nourriture, les vêtements pour qu’elle puisse rouler. Plus de sortie non plus, de toute façon je n’ai plus assez. J’avais déjà tout calculé en me disant, ça va, c’est maitrisé. Et finalement non car je n’avais pas pris en compte que l’essence allait augmenter. Je ne sais pas pour vous mais moi je me dis que ça ne peut plus durer. Y en a marre de voir ce satané pétrole nous salir la vie, nous ruiner. Faut trouver une solution rapide, je ne sais pas quoi mais faut trouver. Bientôt c’est tout mon salaire que je vais devoir mettre dans mon réservoir déjà dévidé. En même temps je n’ose m’imaginer me taper la route à pied. Marcher pour aller bosser ce n’est pas encore pour cette année. Au passage un coucou pour ceux qui vont se taper le grand raid pendant que je serai dans mon canapé. Y a aussi le vélo comme moyen de locomotion sauf que là, pareil, faut pédaler. En ce moment ils nous vantent les mérites du vélo qui roule à l’électricité. Un vélo que je devrai recharger à la maison comme si je ne payais pas assez. À moins de faire travailler ses mollets, donc toujours pédaler…Pour moi le choix a été vite fait. Vous me direz que je suis paresseux, que je ne pense pas à ma santé. J’ai bien essayé je vous assure mais rien n’y fait. Je suis trop accroc à la voiture et malheureusement, ça n’est pas prêt de changer…

mercredi 1 octobre 2008

EID MOUBARAK


Y dor koué ?

Ayé, demain l’heure sera venue de fêter la fin du ramadan. Alors Eid Moubarak à tous mes frères et sœurs musulmans. Les familles vont veiller jusque tard pour préparer l’évènement. Des mains expertes vont s’activer dans la cuisine sans perdre de temps, pour qu’au petit matin, les tables soient garnies de délicieux présents. Une chaleureuse ambiance s’élève au fur et à mesure que le jour se lève. Un jour qui se lève sur des femmes et des hommes heureux de ce mois de ramadan qui s’achève. Des visites vont se multiplier du matin jusqu’au soir. Des visites de fidèles ayant fait religieusement leur devoir. On mange un morceau ou plutôt, on partage le temps d’un instant, la saveur d’un accueil digne de tout bon musulman. Rien de comparable je vous le concède avec ce que l’on rencontre dans le carré piéton, où les magasins « zarab » semblent n’être attirés que par le pognon. Peu de sourire à condition de montrer carte bleue. En tout cas, peu d’enthousiasme à nous voir regarder seulement avec les yeux. Mais on va zapper cela pour retenir que ce mercredi, la communauté musulmane de l’île célèbre l’Eid ul-fitr. Donc encore une fois Eid Moubarak à tous mes amis