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mercredi 27 octobre 2010

RADIO FREEDOM EN CACHET SVP




Y Dor koué ?

Ayé, Freedom est vraiment une radio qui sort de l’ordinaire. Et si je peux dire ça c’est que j’ai moi-même écouté des journées entières. On fait la sourde oreille, genre Freedom non je ne connais pas. Mais faut pas se leurrer, tout le monde connait même celui qui n’entend pas. Alors il y a deux écoles qui s’affrontent. L’école de ceux qui ne font qu’écouter, parfois en se cachant, par honte. Et l’école de ceux qui écoutent religieusement et qui n’hésitent pas à appeler sans aucune honte. Moi je me situe, comme une bonne majorité de la population, dans la première école. De temps en temps je suis ce qui s’y passe, quand, des autres radios, j’ai un véritable ras le bol. Et je me marre, mais je me marre des résidents de la deuxième école. Pas tous quand même, car il y en a qui sont malgré tout censé dans leurs interventions. Ils parlent déjà correctement, sans ce foutu mélange français/créole aux horribles conjugaisons. Ils ont l’air intéressant et on peut penser qu’ils maitrisent un peu leur sujet. Des sujets qui traitent bien souvent de tout et de n’importe quoi. Plus souvent de n’importe quoi, mais ils ont le mérite d’en parler. De toute façon le but de la radio c’est justement de parler de tout sans que ça fasse n’importe quoi. Et le n’importe quoi à Freedom, c’est quasiment une règle, une loi. D’ailleurs on peut aussi appeler Freedom pour tout et pour rien. La radio fait office de service social, de bureau d’information, de bureau des lamentations, de bureau d’objet trouvé en passant par les chats et chiens, d’annuaire téléphonique, de point jeux loto quine, de point rencontre coquine… Bref la radio sert à tout et à rien et ça, la population l’a très bien compris. Par contre, en cas de besoin, je vous conseille d’appeler le jour parce que l’animateur de nuit, lui, il a vraiment l’air endormi. Ce matin j’écoutais Freedom par hasard. Heu oui… faut préciser qu’on écoute toujours Freedom par hasard. Donc, j’écoutais Freedom et je tombe sur cette question d’un auditeur : « oui j’appelle parce que je n’ai plus de courant sur mon secteur… » Et là je me dis : que peut faire Freedom pour ce pauvre malheureux ? Pourquoi il n’appelle pas directement EDF pour avoir ce qu’il veut ? Pourquoi ? Mais pourquoi nom de Dieu !!! Et là l’animatrice le garde en ligne une bonne dizaine de minute comme si c’était un fait dangereux. Ils sont vraiment trop fort ces animateurs que beaucoup apprécie. Ils sont capables de nous faire croire qu’ils sont attentifs à nos conneries. Moi je les vois plutôt se moquer de nous, derrière leur micro anti bruit, en alimentant les ragots et autres histoires à dormir debout. Et le pire c’est qu’ils ont presque réponse à tout. La CAF, la Sécu et autres services, devraient avoir une permanence dans leurs locaux. Si vous êtes en danger, un appel à Freedom peut vous sauver la peau. Sauver la peau des gens c’est aussi ça le crédo de la radio. J’ai le sentiment que ceux qui appellent sont au bord du trou. Si on ne les écoute pas, c’est la catastrophe, ils vont devenir fous. Alors Freedom revêt son costume de super héros. Et avec tous ses disciples la colombe réfléchit à vous sortir la tête de l’eau. Pas d’inquiétude car avec Freedom tout problème a sa solution. Et si Freedom ne peut pas répondre, ce qui est rare quand on lui pose une question, un auditeur se fera le plaisir de vous dire comment faire dans chaque type de situation. Radio Freedom fait parti du paysage radiophonique réunionnais. Impossible de l’ignorer à moins d’être un nouveau né. Et encore, même celui là sera bientôt contaminé. Pour en réchapper il ne suffira pas de tourner le bouton de l’autoradio. Durant la journée il y aura toujours un aficionado pour vous faire regretter de ne pas avoir écouté la radio. Oui le regret c’est ce qu’on ressent quand on rate l’occasion d’écouter la bêtise des gens. Et les champions toute catégorie dans cette discipline sévissent sur radio Freedom

vendredi 22 octobre 2010

LE "GRAND" RAID


Y Dor koué ?

Ayé, ça va transpirer dure. L’appel est de nouveau lancé pour un grand rassemblement qui perdure. La manifestation s’amplifie et prend même de l’envergure. On attend des milliers de bons marcheurs superbement équipés. Paire de baskets dernier cri, réserve d’eau hyper sophistiquée, casquette ou tout autre couvre chef pour bien se protéger, un petit sac de provision alimentaire pour parer à toute éventualité… Oui ça va suer dure pour arriver au bout du parcours. Courir ne sera pourtant pas évident surtout avec ce soleil de plus en plus lourd. Faudra ménager ses efforts quitte à beaucoup se reposer voir même marcher grouper. L’union fait la force mais rester ensemble c’est aussi un bon moyen de progresser. La route est longue et sinueuse, le moral est mis à rude épreuve. Les encouragements ne suffisent pas toujours, surtout quand ceux qui encouragent le font avec boissons fraiches et petits fours. Mais l’engagé est convaincu de sa lutte. Quoi qu’il arrive il faut absolument atteindre le but. La rage de vaincre fait l’unanimité, et c’est valable pour les plus jeunes comme pour les plus âgés. Le « grand » raid finira bien par plier. 163cm de rigidité qui refuse d’entendre actifs et retraités. On a presque envie de lui mettre un bon coup de pied, histoire de lui dire « heps, tu vas nous écouter !! ». En métropole l’essence vient à manquer par la volonté des routiers de faire craquer ceux qui sont au sommet. A la Réunion rien de bien particulier à part ce fait marquant et qu’il faut signaler. L’actualité qui domine c’est cette diagonale des fous, qui chaque année réunit les plus insensés d’entre nous. Une course folle et mythique qui fait la fierté de tous les réunionnais. Une fois lancée il n’y a pas de retraite possible, il faut y aller, l’objectif c’est d’arriver que ce soit en 24h ou en 3 jours. Qu’importe la douleur on y va pas pour appeler au secours. Pour ma part je dis respect pour tous ceux qui iront braver nos montagnes enchantées. 163km du sud au nord et je vous parle pas des dénivelés, j’ai mal déjà rien qu’à y penser. Je vais plutôt me contenter de mon 82cm pour suivre chaque étape jusque l’arrivée. Je suis de tout cœur avec vous les gars, que vous soyez premier ou dernier…

mardi 19 octobre 2010

UN CHÂTEAU DE RÊVE (EURS)


Y Dor koué ?

Ayé, ah que c’est bon de revenir chez soi. Ah oui que c’est bon de retrouver les siens le lundi soir. J’avais profité d’un incessant brouhaha pour prendre le chemin de la sortie, une petite porte dérobée sans dire au revoir comme un vulgaire malpoli. Je me suis sauvé sans me retourné. J’avais juste envie de prendre un peu l’air, évacué. Deux mois d’absence censés me faire du bien, beaucoup de bien. J’ai envoyé bouler quelques responsabilités sans pour autant me laver les mains. J’ai des critiques à faire mais finalement à quoi bon !!! Tout roule comme dans le meilleur des mondes au sein de l’organisation. De toute façon ma voix compte si peu, pourquoi irai-je crier mon insatisfaction. Quelques voix autour de moi ont su me tenir le discours qu’il fallait. Ça a commencé par MyMiss à coup d’encouragements quotidiennement répétés. Petunia a mis aussi son grain de sel en envoyant un mail légèrement sucré. Ça a continué avec Queen of the Totoche qui m’a rappelé le lien qui nous unit, l’Équipe avant tout et l’Équipe à tout prix. Jimax en a rajouté une bonne couche par le biais d’un inattendu appel téléphonique. Mumu avait déjà tenté quelques arguments malgré mes idées arrêtées, presque catégoriques. Avec beaucoup de compréhension la petite a su faire état de son grand esprit critique. Je savais que LVQP m’attendait avec mes costumes de saison. C’est notre créateur attitré et de sa boite je me ferai volontiers le porte fanion.
Il ya quelques jours WilPiperléspid nous avait invité à un spectacle. C’est bon ça surtout quand ça se termine autour d’une bonne table. Le discours engagé avait soulagé quelques ressentiments et il est clair que cette petite bande s’apprécie vraiment malgré des opinions divergentes. Des souvenirs qui reviennent, des fous rires retrouvés, comment j’ai pu me passer de cela sans sourciller. Mais c’est fini maintenant, je suis heureux de retrouver cette famille, cette Équipe, des êtres à part, capable de jouer dans une patinoire, habillés ou en slip. On ne vise aucun titre à part celui du plaisir, un plaisir qui sera plus complet lorsque Stephane nous rejoindra dans notre délire. Première étape ce samedi pour un match organisé par la LIR. Les Rêveurs sont de retour, ne faites aucun détour car c’est sûr qu’ils ne bougeront pas le petit doigt sans votre concours…
Et votre thème sera…

samedi 2 octobre 2010

A PIED JE ROULE PLUS VITE


Y Dor koué ?

Ayé, ma voiture m’a définitivement lâché, la garce. Et dire que j’ai déboursé pour un contrôle technique en mars. Marcher, voilà ce qui m’attend à partir de maintenant. Pour un sportif tel que moi ce n’est pas alarmant, mais je risque d’arriver encore plus en retard à mes rendez-vous. C’était déjà bien compliqué avant alors comment ça va être sans mon 4 roues. « Roule n…… ton nénène !!! », j’ai beau insisté mais elle ne veut vraiment pas démarrer. Raison suffisante pour que je l’abandonne dans une casse. Je ne veux même pas savoir si elle est réparable la garce. J’irai au bout de ma démarche tant pis pour elle. Je ne vais pas me gêner pour la remplacer par une nouvelle. J’irai me chercher une Polo voire même une Volvo car plus jamais je roulerai encore en Saxo ou en Twingo. Pour avoir la voiture de mes rêves, seule certitude, je n’ai pas intérêt à cumuler les jours de grèves. Y en a beaucoup qui sont dans la même logique que moi. Après deux mouvements sociaux dans le même mois ils ont préféré cette fois-ci manifester le samedi. Il faut au moins ça pour pouvoir se payer une petite Audi. C’est couillon comme raisonnement mais c’est un discours valable pour les travailleurs, car on sait tous très bien que les bénéficiaires du RMI ont plus aisément accès à ce bonheur. Pour ma part je suis loin de toucher à ce bonheur tellement je suis au cul comme Jobbe. Rien à voir avec le fait de pas bosser, j’ai même un excellent job. Mais à trop vouloir plus, toujours plus, à la fin je n’ai dans les mains que le résidu. Heureusement que dans cette vie bien matérielle, Il y a des êtres, un être qui vous ramène au plus important, à l’essentiel. La vie est belle et je le vois chaque jour. Je jouis d’un bien difficilement quantifiable et qui ne s’achète pas : l’amour