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samedi 31 janvier 2009

MADAGASCAR A FEU ET A SANG




Y Dor koué ?

Ayé, ça s’est quelque peu calmé à Madagascar. Les rues sont de nouveau fréquentées par d’honnêtes citoyens et non plus par les lascars. Plusieurs dizaines de morts viennent ternir ces journées de manifestations où l’on sait trop bien que les politiques ont vraiment pris des gens pour des cons. Je suis déçu de voir ce pays je ne sais combien de fois plus grand que la France, Toujours à la ramasse comme « in gar na la chiasse », en manque de chance. Les présidents se succèdent et aucun pour rattraper les bêtises du dernier. Je les attacherai bien sur un poteau pour que chacun puisse s’amuser à les fouetter. Je ne parle pas de les lapider mais de corriger leur insolence vis-à-vis d’une population qui mérite beaucoup mieux que des clowns aux dents blanches. C’est bien beau de faire le beau quand certains risquent leur peau. Qu’est ce que ça veut dire de discourir quand y en a qui meurent à coup de balles dans le dos. Madagascar se bat encore pour avoir à sa tête des gens plus honnêtes. Des gens qui voudront bien laisser le pouvoir avant qu’ils ne perdent eux même la tête. Le président actuel semble être là depuis trop longtemps pour que je questionne de quand date les dernières élections ? A croire qu’on reste en poste autant de temps qu’il y a de lettre dans son nom. Hmmmm, si c’est le cas et vu les noms façon mitraillette qu’ils ont, je conseil aux malgaches de revoir leur jugement si l’occasion se représente. D’ici là, le feu brulera encore dans certaines stations. Tant pis on dira si au final Madagascar bénéficie d’une extraordinaire évolution. Y a eu des choses de faites mais qu’est ce qu’on aimerait voir ce pays aussi grand que maintenant

jeudi 22 janvier 2009

FINALE QUARTIER D'IMPRO


Y Dor koué ?

Ayé, le samedi 31 janvier 2009 c’est la finale de Quartier d’Impro. Depuis plusieurs mois maintenant, des intervenants de la Ligue d’Impro (LIR), animent des ateliers pour les jeunes issus de quartiers pas vraiment favorisés. Actuellement c’est la ville de St-Denis qui est instigateur du projet. Un projet qui a vu les quartiers Les Tamarins et du Bas de la Rivière, s’entrainer longuement durant une bonne partie de l’année dernière. Des entrainements qui ont permis aux jeunes filles et garçons de travailler joyeusement leur jeu d’improvisation. Quelques matchs leur ont permis de se confronter à un public averti. Quelques matchs qui ont parfois eu lieu devant des parents fièrement surpris. Surpris devant des jeunes, leurs enfants, aux caractères bien trempés, mais à l’esprit très imaginatif et riche de créativité. Après bien des préparations, les voilà donc rassemblés pour une soirée finale. Ils vont être à l’honneur à la Fabrik, qui n’est pas une usine mais une salle. Une salle qui n’accueillera que ceux qui auront caler leur réservation, car ces jeunes endiablés joueront pour un public muni d’invitation. Bien entendu leurs parents seront de la parti. Un bus sera même alloué pour les accompagner devant leur petit chéri. Ce sera la finale, une façon grandiose de clôturer ce 1er Quartier d’Impro. Début des festivités à 19h avec un tournoi de qualification en trio. A 20h la finale suivra après qu’ait été diffusé quelques vidéos et photos. Des clichés qui raconteront ce qu’a été le Quartier d’Impro, mais surtout ce qu’a été le plaisir trouvé par ces jeunes saloupios, à venir s’amuser après l’école ou pendant les vacances. 2 quartiers vont se retrouver dans la patinoire le croupion en transe. Ils vont jouer et gageons qu’on verra beaucoup plus de mieux que de pire. Mais qu’importe de toute façon car selon leur devise, différente de celui de la LIR, il y aura « un minimum de rigueur pour un maximum de plaisir ». Rendez-vous donc le 31 janvier à la Fabrik à St-Denis , pour supporter ces jeunes qui sauront faire preuve de drôlerie.

mercredi 21 janvier 2009

OBAMA PRESIDENT


Y Dor koué ?

Ayé, c’est fait, Barack Hussein OBAMA est le 44ème président des États-Unis. D’habitude ce genre d’intronisation passe inaperçu pour le simple mortel que je suis, mais là, pour rater la fête faite à OBAMA il aurait fallu que je disparaisse dans un puits. Pas possible donc, de passer à coter de cet instant historique, où pour la première fois un « kaf » s’en va diriger l’Amérique. Ce fut émouvant je dois dire, ah oui bien émouvant de voir notre nouvelle Miss France pleurer chaudement. « C’est magnifique » disait elle tout en parlant dans le micro. « il… il…. Ouinnnnnnnnnnnnnn » voilà comment elle a fondu la Miss Chloé MORTAUD. Et oui, elle a pleuré pour l’investiture de Barack OBAMA. En même temps elle n’était pas toute seule à être dans cet état. L’émotion était au rendez vous pour beaucoup d’entre nous sur cette planète. De la Réunion à l’Alaska en passant par le Kenya, Jérusalem et Nazareth, personne n’a échappé à la prise de fonction de ce président haut en couleur. Washington n’a jamais été aussi proche malgré le décalage horaire ; 9 heures pour être précis pour ceux qui ne le savaient pas même si l’heure importe peu dans ce cas là. Pour SARKOZY à 20 heures je dormais déjà. Dorénavant l’histoire s’écrit en noir, et c’est tout ce que je retiens pour ce soir.

vendredi 16 janvier 2009

MAURICE GIRONCEL SANS MANDAT


Y Dor koué ?

Ayé, je me demande bien ce qu’il va faire le GIRONCEL Maurice, maintenant qu’il est privé de ses mandats par la justice. Encore un élu, le premier de 2009, qui passe à la trappe, piégé par le Dieu Politicouille. Il avait été clément jusque là avec le GIRONCEL malgré sa bonne bouille. Il avait été clément mais là, il avait décidé de foutre un peu le malheureux dans le caca. Une merde que le GIRONCEL sentait arriver depuis un moment déjà, mais il avait trop bien appris qu’un disciple de Politicouille ne montre jamais ses craintes. Bin oui, même quand la situation parait des plus incertains, lui il reste souriant, lunettes sur les yeux, comme un vrai politicien. Toujours sapé classe, il harangue la foule qui le suit fièrement. Une foule, pas vraiment au fait de ce que la justice lui reproche depuis tout ce temps. Les journaux auront beau en faire des tonnes de lignes, les fidèles resteront scotchés à ses lèvres veillant le moindre signe. Ce petit signe qu’il a su donner jusqu’à présent pour les encourager dans leur élan. Ce que lui reproche la justice je dois dire que je m’en fou royalement. Je m’amuse plus de voir ces bougres de Politicouille se retrouver sur le banc. Allez hop ! assis Maurice, assis, même si ce n’est que pour un an. Ça va remuer dans les chaumières de Ste-Suzanne. Ça va discutailler grave pour savoir quel bourricot va venir remplacer l’âne. Qui va venir piocher dans les deniers publics pour favoriser son dalon ? Maurice GIRONCEL, lui, ne touchera plus que son propre argent. Et encore heureux pour lui qu’il ne fasse pas de la prison. Il faut dire que le Dieu Politicouille arrive encore à sauvegarder ses fesses. Alors que va-t-il faire Maurice GIRONCEL à part se rendre un peu plus souvent à la messe ? Jouer à la wii sport avec ses potes rétrogradés simples citoyens ? Non je crois qu’il sera encore capable de rester mobiliser comme ses petits copains. 1 an c’est vite passé en année Politicouille, ah oui c’est vraiment vite passé. Alors on risque de le revoir le GIRONCEL et sûr qu’il sera toujours aussi souriant et bien sapé

mercredi 14 janvier 2009

PROPRIETAIRE OU LOCATAIRE?


Y Dor koué ?

Ayé, je me demande quel est la meilleure solution ? Être propriétaire ou locataire d’une belle et jolie maison ? Oui je me demande encore quel est la meilleure solution ? La location je connais bien je dois l’avouer. Du petit studio de 20 mètres carré à la maison pourrie que j’ai failli brûler. Bon le proprio de l’époque ne le sait pas alors je compte sur votre discrétion. En fait dans le salon y avait une cheminée presque aussi grande que la maison. Tellement grande que j’aurai pu y mettre tout mon salon. Mais pour faire comme tout le monde j’y ai mis quelques morceaux de bois. Du bon bois qui brule bien comme il faut que j’étais allé ramasser à St-Benoit. Le froid qu’il faisait et la cheminée si grande m’ont encouragé à bruler plus de bois. J’ai chargé à volonté : « alé brilé, brilé… » Ah oui je dois dire que la température avait vite grimpé. Il était presque 21h, la télé jouait bêtement et j’allais passer à table. Ce qu’il y avait au menu, m’en souvenir j’en suis incapable, mais ce dont je me souviens bien c’est d’une petite odeur de grillé. Une odeur qui m’avait chatouillé bizarrement les trous de nez. J’étais resté assis à contempler le feu dans la cheminée malgré cette odeur persistante et la pièce de plus en plus enfumée. Ohh ! Y a un problème avec la cheminée j’avais supposé, avant de constater que juste au dessus une petite flamme avait déjà attaqué le plafond. J’avais un verre d’eau à la main et je l’ai balancé comme si je pouvais ainsi sauver la maison. Comment je m’étais affolé après ça ! J’ai couru au dehors attraper le tuyau d’arrosage mais purée qu’il faisait froid. J’ai balayé de flotte le plafond, la cheminée, le bois qui restait, mon salon. J’ai rien compris à ce que je faisais mais j’ai réussi à sauver cette putain de maison. Difficile à croire mais les dégâts se sont avérés moindres que ce que j’avais envisagés. Ce qu’il faut savoir c’est qu’en plus je devais rendre mon bail la semaine d’après. Il m’a fallu faire preuve d’imagination pour cacher les défauts constatés. La cheminée je l’avais nettoyé si bien qu’elle devait même brillé. Les traces de fumée noir sur le faux plafond avaient vite été masquées. Ce qui avait cramé avait été dissimulé façon Copperfield durant ses belles années. Le propriétaire pouvait venir faire son état des lieux, j’étais prêt à le recevoir, à le bluffer comme un bleu. Le jour prévu il était bien venu, il avait vu mais c’est moi qui l’avais vaincu. Trop fort j’avais été, aujourd’hui encore je suis sur le cul. J’avais récupéré ma caution en totalité et j’étais parti sans me retourné. C’était décidé, fini la location, fallait que j’embraye sur l’achat de ma propre maison. Une maison que j’ai pu acquérir assez rapidement, mais malheureusement, que j’ai dû mettre en location faute de pouvoir faire autrement. Alors je me demande bien quel est la meilleure solution ? Être propriétaire ou locataire d’une belle et jolie maison ? Quand je pense à tout ce que peut faire un locataire, qui de surcroit ne paye pas son loyer au malheureux propriétaire, je me dis qu’il n’y a finalement pas mieux que d’habiter SA maison. Avant de récupérer mon bien acquis chèrement, je me rassure en me disant « heureusement que je n’ai pas de cheminée dans mon salon »

samedi 10 janvier 2009

BON VOYAGE


Y Dor koué ?

Ayé, l’heure est bientôt venue pour une amie de s’en aller. J’ai bien tenté de la convaincre de rester mais elle est trop entêtée. C’est sans doute ça les « zorèy » qui ont le cœur aventurier. Impossible pour eux de rester sur le même bateau à fixer le même horizon. Ils veulent partir trouver et vivre de nouvelles sensations. Comme si la Réunion n’en proposait pas suffisamment. Bon bin comme son choix est définitivement fait, je ne vais pas lui en vouloir de partir comme ça retrouver l’être aimé. Je vais juste tenter de la laisser partir avec l’espoir de la voir un jour revenir. Je vais prier pour que le froid glacial qu’elle va rencontrer ravive en elle de joyeux souvenirs. Le souvenir de moments passés avec des amis dans une île aussi belle qu’ensoleillée. Ces randos dans nos montagnes à n’importe quel moment de la journée, ces savates 2 doigts qu’on peut avoir aux pieds tout au long de l’année… Autant de temps passés à savourer une nature chaude et envoutante, tout en exerçant une profession aussi dure que passionnante. L’amour rassemble toujours ceux qui s’aiment parait-il. Au Québec y a intérêt qu’il soit au rendez vous sinon « do fé » dans la ville. En tous les cas avant qu’elle soit partie la « Luce » infatigable, je tiens à lui dire que j’ai eu beaucoup de plaisir à danser avec elle sur le sable. Du sable elle en foulé pourtant, de la Réunion à l’Afrique du Sud, en passant par Mayotte, mais je sais que pour elle cette dernière contrée aura une très bonne cote. J’aurai aimé qu’elle s’en aille en délaissant son misérable sac à dos, car je dois dire qu’il n’est vraiment pas beau. Si elle pouvait me le laisser je ferai en sorte de le faire disparaître. J’allumerai un grand feu de joie avec en criant « alé goute anou, alon fé la fète ». Le Québec et ton chéri t’attendent impatiemment. Je ne te dis pas au revoir juste bon vent. Envole toi sans te retourner, regarde droit devant. Fais de cette vie, ta vie, le reflet de ce que tu ressens. Ne t’égare pas en chemin et si tel est le cas, rappelle-toi quand venait à tes oreilles « ousa ou sorte ? ousa ousava ? » Tu souriras surement, enfin je le crois, mais tu sauras surtout que tu seras toujours la bienvenue chez nous, chez moi
Bonne année et bon voyage à toi

samedi 3 janvier 2009

LA MORT EN PRISON


Y Dor koué ?

Ayé, même en prison on n’est plus en sécurité. Quand je pense aux jeunes de mon quartier en train de se la péter car ils ne craignent pas d’être emprisonné, je me dis que la mort brutal de Jean-Fredy REGEL à la prison du Port, les ramènerait sur terre afin qu’ils cessent de voir la prison comme un hôtel. En même temps, quand je vois l’argent investit dans les geôles, je comprends mieux pourquoi certains ne sont pas mécontents de finir en tôle. Sauf que trouver la mort en prison à coups de couteaux, je ne croyais voir ça que dans des films nécessitant « in tas » d’effet spéciaux. Et bin non, que je suis con. La prison c’est aussi ça à la Réunion. Ça traficote à tout va sans que personne doute de quoi que ce soit. On fait passer sa petite commande au nez et à la barbe de la loi. La prison appartient aux prisonniers, voilà le message qui est lancé.
Jean-Fredy REGEL paye le prix fort de sa détention. Je ne connais pas son passé, et maintenant qu’il est parti, il y a lieu de le respecter. Je crois juste que s’il avait choisi avant d’être incarcéré, entre le dedans et le dehors, aujourd’hui peut-être qu’il ne serait pas mort. Sa famille le pleure dorénavant et quoi qu’il ait fait, qu’on le veuille ou non, être assassiner en prison n’est jamais mérité. Ceux qui ont été ses victimes diront certainement le contraire, en précisant qu’il récolte là, ce qu’il avait mis en terre. Moi mon avis est assez partagé. J’aurai aimé dire que je m’en fou mais ce n’est pas du tout vrai. Car qui sait ce que sera la vie de mon prochain, de mes proches. Devrai-je attendre d’être directement concerné pour enlever mes mains de mes poches ? Hmmmm !!! Bon je crois que je vais ramener le stylo Bic que j’ai piqué, la vidéo surveillance du libraire m’a sans doute déjà dénoncé. Oh oh oh !! Je crois que je deviens parano. Je ne vais pas m’affoler pour un stylo car la crise, elle, finira par avoir plus vite ma peau.