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dimanche 29 juin 2008

MON FUMEUR DE ZAMAL

Y dor koué ?

Ayé, même mon voisin est un fumeur de joins. S’il ne fumait que pour lui ce serait bien mais il est partageur mon voisin. Dès qu’il s’en allume une, c’est bon, c’est soirée portes et fenêtres ouvertes. Il embaume sa case et tout le reste, et surtout mes plantes vertes. Je me suis dit, encore un jeune qui se fout de son monde. Encore un jeune qui ne craint pas qu’on le gronde. Bref, encore un jeune qui mérite « 2, 3 taba dan sa guèl ». Plusieurs fois je voulais descendre le voir, car je le savais seul. Plusieurs fois j’ai voulu mais plusieurs fois j’ai rien fait. Bin oui, c’est désolant d’aller dire à quelqu’un d’arrêter de fumer, et que pour si peu, voir la situation s’envenimer. Le zamal dégage une odeur particulière, très reconnaissable. Même noyé dans la pollution ambiante il est facilement détectable. Alors imaginez qu’il n’y ait que ça pour chatouiller vos trous de nez. Si ça vous insupporte comme moi, sûr que votre tension risque de monter. Pas de quoi s’énerver certes, mais de quoi lancer quelques jolis mots style « totoch ton mon… » ainsi que « man mon ca… ». Les locaux auront compris, n’est ce pas ! Pour ceux qui ne connaissent pas, ne vous attardez pas sur ça.
Et là, dans l’ascenseur, devinez qui me rejoint ? Oui, lui même, mon fumeur de joins. En short, torse nu et laissant apparaître un ventre rond comme un ballon. En plus de la fumette il doit aussi s’adonner à la buvette le « dalon ». Le gars avait environ la cinquantaine bien tassé. Un peu perdu j’avais l’impression mais son odeur corporelle ça, je l’ai senti passé. J’avais deviné que c’était lui mon consommateur de zamal. Du coup j’ai pu rien dire tellement il m’a scotché le chacal. A le voir déambuler ainsi, pied nu, en short « moresse », je n’ai pas non plus osé lui faire remarquer qu’on voyait aussi ses fesses. Il m’a lâché un bonsoir bien timide. L’air gêné de se retrouver à ma vue avec son gros bide. J’ai répondu sans sourire pour ne pas le vexer, mais finalement je crois qu’il s’en foutait vu comment il était pressé. Sans doute pressé de rentrer chez lui se divertir avec « une bonne qualité » et une boisson arômatisée pour le gout, multi fruit. Mon voisin continue à polluer mon environnement respiratoire. Je me suis fait à la situation en attendant qu’à son tour, il se retrouve en assistance respiratoire

BASTER AU BARACHOIS


Y dor koué ?

Ayé, ça bouge dans le nord, il faut venir voir. Comment je me suis marré ce soir avec ce spectacle au Barachois. En effet, il y était organisé une soirée malgache avec comme invité star, Tiana et BASTER. Tiana, chanteuse malgache très connue localement, a fait son petit concert, laissant Thierry GAULIRIS et son groupe BASTER, clôturer la soirée. Petite précision, vu le monde qu’il y avait, un grand écran avait été installé. Du coup je me suis pas foulé pour me rapprocher du podium et suis resté à distance. Pas beaucoup de son dans les oreilles malheureusement, pas de chance, mais quand j’ai vu Thierry GAULIRIS apparaître sur le grand écran, oh putain je me suis dit. J’ai cru voir Don Diégo de la Réunion avec la moustache de Thierry. Nouvelle moustache je devrai dire, tellement nouvelle que je n’ai pas arrêté de rigolé. Une moustache fine comme taillée à la pointe de l’épée. Je ne sais pas si Thierry GAULIRIS compte la garder cette moustache, mais moi, quand je le regarde, je ne vois que ça, comme une tache. Une tache qui m’a bien fait rire ce soir en tous les cas.
Sinon pour son tour de chant ce fut sans tracas. Une entrée en matière avec 2 reprises de Bob MARLEY, avant d’enchainer avec ses titres que l’on connaît. BASTER reste BASTER malgré cette bifurcation reggae que peu s’arrache. Thierry GAULIRIS reste Thierry GAULIRIS malgré cette hilarante moustache. Si j’aime très peu le nouveau style de Thierry GAULIRIS, j’aime beaucoup les anciens morceaux de l’artiste. Aussi, si vous êtes comme moi, je vous invite à cliquer sur la vidéo qui suit. BASTER est à l’écoute, chantez en cœur et faites du bruit

mercredi 25 juin 2008

UN JOUR


Y dor koué ?

Ayé, même des jeunes filles me font parvenir leurs écrits. Elle s’appelle Julia, 10 ans et m’a transmis ce petit récit qu’elle me dit avoir griffonné pour sa maman. Alors j’espère que le message arrivera jusque ses tympans

Un jour, je reconstruirais notre amour
Car un jour, j’ai pensé que tu m’aimais
Un jour, je t’aimerai pour toujours
Car un jour, je saurais comment t’aimer
Un jour, on a souffert tous les deux
Car un jour, nous nous sommes séparés
Un jour, on se retrouvera
Car un jour, la vie nous réunira
Si au plus profond de ton cœur
Tu n’entendais plus mes pleurs
Sache que ma vie sans toi
Ne sera jamais facile pour moi
Ecoute, écoute-moi
Ecoute, entends ma voix
Ecoute, le monde qui t’entoure
Ecoute, écoute l’amour

Julia

MISS UNIVERS SANS VALERIE BEGUE




Y dor koué ?

Ayé, c’est maintenant confirmé, Valérie BEGUE n’ira pas à l’élection Miss Univers. Ainsi en a décidé la Geneviève et sa tronche de Miss Mamie d’avant guerre. Valérie BEGUE sera remplacée, pour représenter la France, par sa 2ème dauphine, Laura TANGUY. Celle là même qui parcours les campagnes françaises, pas les DOM, avec Miss Momie.
Valérie BEGUE ne connaitra donc pas le Vietnam qui accueille cette année la manifestation. Elle se consolera bien en venant nous rendre visite ici à la Réunion. Et comme en plus la Geneviève lui interdit l’accès à la prochaine élection Miss France, cette fin d’année risque d’être mouvementée pour la Miss en manque de chance. Elle ne pourra même pas remettre sa couronne en décembre prochain. Bin oui, la Geneviève ayant fait des pieds et des mains pour arriver à ses fins. Faut vraiment avoir un fond aussi méchant pour agir de la sorte. En même temps, au fond, on savait que ce n’est pas avec cette sorcière que Valérie aurait eu la cote. Beaucoup ont voulu la lui mettre profond à cette vieille peau. Enfoncer le clou en lui mettant la main dans le bas du dos, histoire de lui faire remonter son dernier spasfon. Heureusement pour elle, le créole n’aime pas s’amuser avec n’importe quel bouffon.
Depuis que Valérie BEGUE est Miss France, Momie mobile s’attache à la descendre. La parution des photos, soit disant dénudées, n’ont été que prétextes à prendre. Mme Foldingue sourit de pouvoir partir avec sa chienne Laura TANGUY. Les vietnamiens en sont friands paraît-il, comme les chats aiment les souris. La Geneviève espère que la promenade de Laura TANGUY continue parmi les 15 finalistes. Je ne vais rien pronostiquer pour éviter d’être fataliste, mais je tiens à dire que si Laura TANGUY a peu de chance de gagner la couronne, pour le titre de reine des monuments historiques, la Geneviève risque fort de remporter le trône.

mardi 24 juin 2008

BONNES VACANCES


Y dor koué ?

Ayé, c’est bientôt les vacances, l’heure de préparer ses valises, délaisser le boulot. Y en a qui resteront dans le département pendant que d’autres iront visiter du pays, les saloupios. En plus ici « la fré done paké », à vous glacé le collet même en pull col roulé. Tiens, je me rappelle d’une soirée où j’ai dû emprunter un polaire modèle femme taille S, car au bord de l’eau, l’ambiance musicale et chaude n’a pas suffit à me réchauffer les fesses. Je peux comprendre alors que certains préfèrent aller prendre du soleil ailleurs. Un billet d’avion direction La Métropole, voire l’Afrique du sud, ah quel bonheur ! Oui, quel bonheur de se retrouver à rien faire de ses journées, à part flâner, se promener. Profiter d’instants reposants, tranquillement, en mettant l’accent sur son bien être. Oublié la pression subit toute l’année, à supporter tous ces chiants qu’on voulait foutre par la fenêtre. Encore quelques jours à tenir avant de balancer sacs et cartables. On dit les élèves impatients mais que dire des profs, ces pauvres diables. Déjà qu’ils ont dû négocier pour partir une semaine plus tôt, alors dès que la dernière sonnerie retentira, sûr qu’ils seront les premiers à jeter leurs stylos.
Ça sent vraiment les vacances, l’atmosphère se remplit de petites phrases évocatrices. Annonciatrices de changement d’air, d’envie de ne pas rester à quai ou au bord de la piste. Aux potes qui s’en vont, juste un moment ou définitivement, pensez à m’envoyer une petite carte, histoire de me faire part de vos bons plans. Sinon un mail pour vous raconter, sourire aux lèvres. Ayez une pensée pour moi, encore au travail et pas encore en trêve. Je vous en remercie d’avance et c’est avec joie que je vous souhaite de très bonnes vacances.

dimanche 22 juin 2008

PIRE QUE BÊTE

Y dor koué ?

Ayé, c’est fini de rester chez soit à se tourner les pouces. Il est maintenant temps d’aller errer et faire admirer sa folie douce.
On m’avait dit ne fait pas ci ne fait pas ça. Qu’est ce que ça voulait dire, je ne savais pas, sauf que je voyais mes parents grimacés en me répondant. A les entendre à répétition, j’ai admis qu’ils ne voyaient en moi qu’un petit enfant.
On m’avait dit ne prend pas le gouter de tes camarades. Facile à dire quand pour s’en sortir faut jouer au Bad.
On m’avait dit tu ne dois pas taper plus petit que toi. Ah bon ! Mais comment je fais si je me fais taper par plus grand que moi.
On m’avait dit respecte les adultes qui te parlent. Je n’ai fait que ça, d’ailleurs voyez vous même le résultat.
On m’avait dit sois sérieux à l’école et sois très studieux. Désolé, je n’ai pas réussi à faire mieux que CM2 + 2.
On m’avait dit ne traine pas comme ça dans les rues. Mes amis en sont issus, pourquoi je devrais emprunter une autre voie sans issue ?
On m’avait dit tu finiras mal à penser ainsi. Mais ça je m’en fous car c’est ainsi que j’ai grandi.
On m’avait dit fout pas la honte et honore ta famille. Ma famille c’est tout ce que j’ai, qu’importe ma putain de vie.
On m’avait dit, on m’avait dit tellement de chose. Tellement de chose qu’au final ça ne représente que peu de chose.
On m’avait dit beaucoup mais on ne m’avait pas dit l’essentiel. Ce petit rien qui aurait empêché que je me retrouve soudain au ciel.
On m’avait dit tout ça mais on ne m’a pas dit que pour être anéanti, une seule rencontre suffit.
On ne m’avait pas dit que depuis longtemps l’homme a laissé place à l’animal. Que son comportement s’est transformé pour basculer vers le coté bestial. Pour que l’attaque soit fatale, faire sortir la dominante mâle. Pas d’échappatoire pour la proie qui voit fondre sur lui la meute. Aucune aide à entrevoir dans cette jungle urbaine, personne pour donner l’alerte.
On m’avait dit de faire attention, de prêter attention. Trop de tension dans l’air, j’ai dû fuir, prendre la sortie d’évacuation. On m’a rattrapé, agrippé, molesté. On me regarde pourtant mais qui pour m’aider ? Les coups s’enchainent et se déchainent en Freestyle pied poing. Ma seule défense est de ne pas attaquer mais en vain. La bête est féroce, tenace, et ne repart qu’une fois la mort venue. Une mort qui rode autour de moi sans aucune retenue. C’est la fin je le sens, je le sais. Sur ce carreau glacé je m’en vais définitivement me reposé.
On m’avait dit d’éviter tout problème, toute violence. Je pensais être en retard mais c’est bien elle qui était en avance. Je suis parti sans avoir rien laissé, sans avoir rien dit. Rien même pas un petit écrit.
On dira maintenant plein de chose de moi. Des choses qu’on ne m’avait pas dites lorsque j’étais encore ici bas. Continuez à parler, ça fait longtemps qu'on m'a oté l'envi d'écouter.

samedi 21 juin 2008

FÊTE DE LA MUSIQUE


Y dor koué ?

Ayé, on est le samedi 21 juin, jour de la fête de la musique. Il est maintenant autorisé à faire du bruit passé les 22h, y aura pas de visite de flic. Bin oui, c’est comme ça chaque année, les rues appartiennent aux artistes en tout genre. Même ceux qui se croient sans talent peuvent émettre leur son les plus étranges. Sûr qu’aujourd’hui, y aura pas de critique juste du plaisir. On peut jouer sans honte, s’amuser sans limite, du meilleur au pire. Le public averti se rendra dans les salles appropriées. Pour le reste « fé pété, kalkilé lé pa métrizé ». De nombreuses manifestations prévues depuis hier jusqu’à cette nuit. De kabar en rassemblement privé, ça va être la folie. Roulèr, kayamb et autres instru locaux vont raisonner au rythme de tous les styles. Te casse pas le coco si t’a pas de quoi bruiter, laisse ton corps aller c’est ça le deal. Amène tes potes, ta famille, tes voisins, tout leur pallier. Jusqu’à l’épuisement, célèbre cet instant toute la journée. Amène aussi 2 moques de coca pour donner le La. Sinon tape des mains, danse et chante à haute voix.
Le 21 juin est devenu très populaire. Chacun veut apporter sa petite touche musicale, ramener sa flute scolaire. C’est ça la musique, on a tous envi d’en faire. Tiens aujourd’hui j’ai envi de faire de la musique ! Oui, c’est ça l’effet fête de la musique. Y a de la joie sur tous les visages. Ceux qui jouent sont dans leur trip et ne veulent plus descendre de leur nuage. Ceux qui regardent profitent et s’imaginent à leur place. Ce soir je serai encore et encore spectateur d’une fête, que je célèbre, musicien dans ma tête. En espérant qu’un jour ou l’autre ce soit moi qui sois regardé par les autres. En attendant je vais faire ce que je sais faire de mieux, « kass lé kui » en accompagnant mes camarades, musiciens et danseurs bienheureux.
Bonne fête de la musique à tous

mercredi 18 juin 2008

ALCOOL MON AMANT


Y dor koué ?

Ayé, c’est la nuit, il pleut, tout le monde dort, toi tes yeux brillent aux éclats. Tu tournes en rond, tu bouges ton corps mais le sommeil ne veut pas de toi. La fatigue se fait sentir, un coup d’œil dehors, la pluie ne s’est pas encore calmée. Vivement demain, vivement la fin, vivement une autre journée. Peut-être que si tu caresses le temps, peut-être que si tu caresses sa main, alors peut-être que le soleil voudra bien se lever. Tête lourde, plein d’eau de vie, tu te vide en sueur, il fini par faire son effet. La nuit avance pendant que tu te mets à parler seul, débitant même n’importe quoi. La honte te prend corps et âme, t’es de plus en plus en sel, tu craints la colère de certains. Le jour approche, tu veilles le ciel, rouge orangé, des regrets dans tes pensées. Ce que disent les gens, tu le sais, tu les entends souvent, ils n’ont vraiment aucun respect. Tu ris pourtant avec eux, sans doute que tu fais semblant mais pourquoi jusqu’à la nuit tombée ? Tu remercies le tout puissant d’être toujours vivant, toujours présent pour voir ses premières lueurs. Le cap est de nouveau passé, le repos tant attendu se fera avec cette douce chaleur. Dormir au petit matin, sans se laver, sans le moindre bain. Calmement se poser, cuver, l’esprit éteint. C’est un nouveau jour qui se lève, sans pluie, sans nuage. Que du bleu rendant le ciel vierge comme une page. Dormir toute une journée, se laisser aller sans stress. Eviter toutes discussions qui tiennent en laisse, obligeant à quelques rudesses. Une journée à oublier la veille, une journée à se dire que ce soir sera encore et toujours pareil. L’alcool t’attire tel un aimant mais que peut on y faire ? Tu le dis toi même, il est ton plus bel amant, ton plus bel univers.

mardi 17 juin 2008

PASSE TON BAC


Y dor koué ?

Ayé, les épreuves du Bac 2008 ont commencé ce jour avec l’épreuve de philo. Ah le Bac, ce diplôme mythique, qu’on nous rappelait sans cesse par des claques dans le dos. Et c’était pareil que ce soit Bac Général ou Bac Pro. Je me souviens avoir passé mon Bac… général. Dans mon sac juste de quoi écrire et quelques cahiers sals. Dans ma classe des fortes têtes qui passaient leur temps à réviser. Avec moi, de petites têtes qui s’amusaient à diviser pour mieux régner. Pas de calcul, juste multiplier les éclats de rires devant des profs médusés. Comment peut-on agir ainsi durant l’année du Bac ? Question à laquelle on répondait du tac o tac : ne vous inquiétez pas pour nous, on sera prêt quand viendra le jour. Bien entendu on s’est fait virer de certains cours. Pas bien grave, y avait mieux à faire avec les filles dans la cour.
Ma mère voulait que je passe mon Bac. Tout ce que je voulais c’était qu’elle me lâche la grappe. Je voulais vivre, libre, sans la pression de ce foutu diplôme qu’il me fallait avoir pour soit disant devenir un homme. Si t’as pas ton Bac qu’est tu vas devenir hein ? Hein ? Bin je sais pas, j’y pense même pas faut dire, pourquoi c’est pas bien ?
Le Bac fête ses 200 ans et qu’est ce que j’en ai rien à cirer. Je l’ai préparé durant des années et l’avoir me fait encore plus galérer. Quel est la valeur de mon diplôme aujourd’hui ? Si je devais le vendre quel serait son prix ?
J’imagine que c’est la carotte que l’on tend pour faire miroiter un avenir qui sourit. A son enfant depuis qu’il est tout petit, en lui expliquant les bienfaits de la vie quand on est diplômé. A son fils ou sa fille qui grandit les doigts dans le nez, en le ramenant dans sa scolarité avec un peu plus de sévérité. A son ado en pleine crise de boutons baveux, en lui promettant on ne sait quoi si obtention du précieux. A ce gaillard, qui arrive au bout du chemin, en lui signifiant qu’il finira par souffler enfin. Tiens, t’as ton bac, allez va faire un tour à la fac ! Quoi, tu ne veux pas, allez bouge tes fesses, va faire un BTS.
Et si tu ne sais pas quoi faire, sache que tu feras parti de ce lot qui reste à terre, perdu dans des choix qui sont loin de mettre en l’air. C’est ça la vie, souvent belle mais parfois aussi pourrie.
On me dit le Bac nécessaire, je dirais simplement à mon enfant qu’il n’est pas prêt d’exhausser tes prières.
Faudra aussi lui apporter une petite précision. La réussite est obligatoire et sans concession. Sinon ce n’est plus la peine de rentrer à maison. Alors si tu ne veux pas m’avoir sur ton dos, tel une police. Apprend bien à l’école et gagne ton Bac quand même mon fils.

lundi 16 juin 2008

AIMER


Voilà que tu parles de ce sentiment BIZARRE et imprévisible qu'est l'Amour. Je profite alors pour t'offrir mon ressenti à ce sujet:

Amour toujours
ou,
juste un soupçon d'humour
Prendre la vie avec le sourire
le temps d'un soupire
au rythme d'un éclat de rire
ne pas penser au pire.
Au fond,
qu'est ce que c'est que l'amour?
Une grosse blague dénuée d'humour, une feinte, un détour...
Qui dure parfois trop longtemps et qui reste trop souvent: commercialisé, détourné de son but premier.
A ce qu'il parait Aimer c'est acheter, supporter, changer, tromper...
Il faut arrêter de penser des conneries, car AIMER à mon avis c'est donner sans compter
c'est respecter ce qu'est l'autre
et surtout l'accepter tel qu'il est.
Aimer c'est adorer, aduler, honorer...
C'est tellement de chose que l'encre de mon stylo ni la mémoire de l'ordinateur ne suffisent à exprimer la portée.

Cyrielle

dimanche 15 juin 2008

C'EST QUOI CE SENTIMENT BIZARRE


Y dor koué ?

Ayé, c’est reparti pour partager de nouveaux écrits, de nouvelles idées. Regardez ce temps mauvais, qui me fait dériver. Sur un bateau qui naviguait seulement pour nous deux, la comédie avait rempli notre réalité. S’il y a un prix c’est sûr, tu pourras être récompensé. J’avais envi qu’on reconstruise notre vie ensemble. Même si le ciel m’avait prévenu : « si tu te mari, moi je tremble ». Ce frisson qu’il a ressenti a refroidi mon sang. La douleur que j’ai alors connue n’est pas restée sans lésion. C’est quoi ce sentiment bizarre que tu ressens dans mon regard ? La peur sans doute quand vient le noir. La peur de me retrouver seul dès ce soir.
La vie est belle, voilà une idée peu évidente. Une douceur plein de miel m’avait dit à ce moment : « Ne lâche pas l’affaire, j’ai besoin de toi vivant car dans ma chair, j’ai pour toi de vrai sentiment ». Mon cœur est libre et le sien enchaine en mon sein un amour qui me délivre du mal pour le bien. Un amour qui sublime mon âme en vérité. Tellement que pour verser une larme, je n’ai pas besoin de faire semblant. Oui, c’est quoi ce sentiment bizarre que tu ressens dans mon regard ? La joie sans doute, l’espoir que ce soir je puisse me retrouver près de toi. Le vent souffle dehors mais on ne l’entend pas. Normal je dirai car nous sommes sous nos draps. Dis moi c’est quoi ce sentiment bizarre que tu ressens dans mon regard ? La joie surement, l’espoir de t’avoir que pour moi, tôt ou tard.
On avait pris rendez-vous à l’ombre d’un bougainvillier. Sous cet arbre, ensemble on rit, on ne s’arrête plus de parler. La mer, le soleil prient pour qu’un jour enfin, nos 2 cœurs soient réunis à jamais, sans aucun témoin. Je rentre dans ta cadence quelque soit la danse. Si mes pas sont trop rances, tu resteras ma seule chance. Tu es mon lendemain, le bruit dans mes silences. Un bruit que j’imagine sans fin, du lundi au dimanche. S’il te plait, dis moi c’est quoi ce sentiment bizarre que tu ressens dans mon regard ? La joie sans doute je veux bien le croire. La joie de savoir que malgré tout, l’amour restera là, entre toi et moi.

jeudi 12 juin 2008

Y A PLUS DE RESPECT


Y dor koué ?

Ayé, le respect fout le camp, c’est moi qui vous le dis. Pourquoi je dis ça ? Suffit de voir le Jean-Luc et le Thierry. Ah oui, faut que je précise, Jean-Luc POUDROUX et Thierry ROBERT. Le premier était l’ancien magistrat de St-Leu, le 2ème nommé étant le nouveau maire.
Ces 2 cocos ont animé le dernier conseil municipal d’hier de façon grotesque. Une sombre histoire de terrain a contribué à envenimé la séance, ou presque. Bin oui, car dans cette ambiance bien locale, le calme a vite fait place à une tempête médiévale. Coup de pied de l’ancien maire vers le papa du nouveau. Le frère du nouveau qui veut venger son papa au plus tôt. Il s’attaque à l’ancien en voulant s’en prendre à sa peau. Le nouveau qui veut porter plainte contre l’ancien, s’indignant de ce geste plus que malsain. L’ancien qui s’éclipse discrètement comme pris de honte. Le nouveau qui se retrouve perdue dans ses comptes. On n’y comprend plus rien, c’est le bordel. Une vitre éclate en morceau, rien de mortel. Ça s’énerve de partout, ça cri, ça miaule, ça abois. Le nouveau en perd presque sa moustache, il cherche son papa. L’ancien revient et lâche une bombe de poil à gratter. Ce n’est pas vrai mais ça aurait pu arriver. Le nouveau ne sait plus quoi faire. Normal c’est lui le maire.
En fait faut avouer qu’il mène sa barque sans grande expérience. Beaucoup se plaignent de son manque de sens. Et alors, et alors, et alors, doit-il penser.
C’est vous qui m’avez élu, c’est moi qui suis sorti premier. Alors maintenant chuuuuut…… et on se tait.
Le respect se perd je vous dis. Entre ancien et nouveau rien ne va plus. Jamais ma mère ne m’aurait permis d’être irrespectueux envers plus vieux. Elle m’a juste dit s’il t’emmerde tu peux lui foutre un « cou d’zok » au mieux, mais un coup de pied, n’y pense même pas. Je t’attrape te je te fais avaler ton geste crois moi.
En politique ce terme n’existe pas, il est banni des débats. L’exemple ne vient pas de nos élus c’est certain. Elus, ils perdent la raison qui fait leur présence en ce lieu. Du coup ils se rabaissent à des notions plus abordables à leurs esprits malicieux : la cupidité, l’hypocrisie et la sournoiserie. J’ajouterai aussi le vol mais je vais attendre que ce fait se fasse plus précis

mercredi 11 juin 2008

DRAME PASSIONNEL A STE-SUZANNE


Y dor koué ?

Ayé, un nouveau drame a eu lieu sur fond d’alcool. Ah l’alcool, cette boisson connue et reconnue par tous ces salisseurs de sols. Qui aurait dit qu’il pourrait être le compagnon de tant de malheur ? Bin oui, je croyais que c’était pour faire la fête, s’amuser avec cœur. Le constat est affligeant, c’est un agent double, parfois trompeur. A Ste-Suzanne il a participé à briser une famille entière, les laissant en pleur.
Cette fois ci, c’est avec un poignard qu’un couple a réglé son différent. Un poignard dans le cœur pour en finir avec cet homme déjà en sang. Un coup ajusté par une femme ivre, devant sa fille de 14 ans. La mort rodait sans doute autour de cette maison pleine de détresse. Beaucoup savait ce qui s’y passait mais aucun n’a compris les cris, les SOS. Des appels à l’aide reçus 1 sur 5 car ici, personne ne veut s’occuper de leur histoire de fesse. La violence, l’alcool, étaient là, présents, incrustés dans les murs. Ils se révèlent aussi positifs, chez cette femme perdue, au geste fatal et dur. On parle beaucoup de ce que l’homme fait à la femme. Mais quand la femme passe à l’acte, c’est souvent à coup de lame. Ce n’est pas juste pour faire mal, pour blesser. C’est pour faire très très mal, pour tuer. Ça doit être radical, faut que ça cesse. Demain on priera un corps, un mort, à la prochaine messe.
La pitié dans la colère ça n’existe apparemment pas. La réflexion sera peut-être tout autre, on l’espère, face à la loi. Une fille vient de perdre son père mais aussi sa mère. Mes pensées vont vers elle avec mes condoléances les plus sincères.

lundi 9 juin 2008

PPDA EXCLU DU JT DE 20H




Y dor koué ?

Ayé, la rumeur est lancée et quelle rumeur !! Paraît que PPDA, Patrick POIVRE D’ARVOR, oula ça fait peur… Donc paraît que PPDA aurait été éjecté de son siège de présentateur du JT de 20h. Mais, mais, que va t’il faire maintenant ? Moi hormis présentateur du JT, je ne l’ai jamais vu autrement.
J’ai l’impression qu’il est dans ma télé depuis que je suis né. Petit je me permettais même de l’inviter à dîner. Sauf que jamais il répond PPDA. Toujours il parle, il parle, sans aucune extinction de voix. Du coup je l’ai laissé parler, seul, comme un fou. Parfois des images viennent l’interrompre, comme ça, d’un coup. Mais très vite il revient PPDA, et il recommence à parler. « Oh Patrick, t’arrêtes de faire chié », je lui disais. Qu’est ce que j’avais pas dit !! Énervé, il s’en allait sans prévenir. Et comme à chaque fois il me lâchait, sans que je comprenne, un léger sourire. Plus de nouvelle jusqu’au lendemain soir où il recommençait son manège. Je tentais de le faire sortir en appuyant quelques boutons, mais sur ma télé, plein de neige.
C’est dur tout de même de vivre dans une télé. Jamais je n’ai vu ses jambes, ses pieds. Juste sa tête, ses bras et sa cravate bien nouée.
Aujourd’hui je me suis habitué à le voir me tenir compagnie quand vient le soir. Pas longtemps, c’est vrai, car il doit être bien fatigué PPDA. Je peux comprendre qu’il peut se montrer las. Las de me voir le regarder enfermé ainsi dans un écran aussi petit. J’ai bien voulu me prendre un écran plat. Plus grand, plus spacieux, pour qu’il reste là. Et j’apprends qu’il s’en va, laissant sa place. Je lui avait pourtant dit : « si tu t’en va je te nique ta race ». En fait il s’en foutait, il ne m’avait jamais écouté. A vouloir parler il a fini par trop parler. Sans prendre en compte mes propos, le plasma que je lui préparais.
PPDA est un être très particulier. Il vient chez vous sans aucune invitation. Il vous met à l’aise juste en vous montrant son tronc. Du coup on s’y habitue à l’entendre parler. On laisse la télé allumée, même si on fait semblant de l’écouter. Bin oui, PPDA il ne faut pas le vexer. Et paf, il disparaît du PAF sans explication. D’accord pour l’instant il est toujours en exposition. Mais qu’adviendra t’il demain quand ma télé sera éteinte ? Quand je devrais l’allumer et qu’elle m’annoncera, enceinte, qu’elle va bientôt accouchée d’une nouvelle présentatrice. Une présentatrice bien plus jolie, surtout pas une amatrice. Une femme d’expérience, pleine de qualité. Une femme de qualité très expérimentée. Je crois que ce jour là, je devrais avoir mon écran plat, pour éviter les mêmes erreurs qu’avec PPDA.
Peu importe ce que cette femme racontera alors, je l’écouterai silencieusement pour ne pas qu’elle revienne dehors. Mon écran sera sa nouvelle demeure, pour le pire et j’espère pour elle, aussi pour le meilleur.

samedi 7 juin 2008

EURO 2008




Y dor koué ?

Ayé, c’est parti pour 3 semaines de football live, ou en direct pour parler français. Bin oui, le championnat d’Europe a commencé ce jour avec les Suisses défaits. C’est parti donc jusqu’au 29 juin, avec quasiment 2 matchs par jour. Les femmes n’auront pas le temps de se plaindre d’être rejeté du séjour. D’ailleurs on va très vite les envoyer balayer la cour.
Oh les hommes vous êtes là ou quoi ? Allo ! alloooo ! Comment vous ne pouvez pas faire ça ?
C’est pas possible ça ! Qui m’a foutu des hommes tels que vous !!??! On avait bien dit que le séjour est à la femme toute l’année, mais elle reste dehors quand l’équipe de France et Loème passe à la télé. Mes amis j’entends bien vos revendications. Il faut manger et boire, alors qui va faire le service pendant qu’elles sont dans la plantation ? Je pense comme vous aussi, ce qui veut dire qu’il va falloir négocier serré. Qu’est ce tu dis toi ? Ah ! Ta femme suit le foot vautré dans le canapé. Oui et alors, c’est ton problème, « ensorte » toi mon gars. Quoi, vous aussi elles regardent le foot, attablés avec cacahuètes et whisky coca ?! Oh putain ! Mais c’est quoi ce bordel dans le monde footballistique ? Y a pas dans le coin un concert de Patrick ? Qu’est ce tu racontes toi ? Ta femme, c’est elle qui t’a expliqué les règles ? Comment ça elle t’a expliqué ses règles ? Ah elle t’a expliqué les règles du jeu. Mais tu fous la honte toi ! Vas y dégage et sers nous à boire malheureux. Dites moi, elles suivent toutes le foot vos femmes ? Ah bon ? Ah bon ? Bon bin va falloir que je m’excuse auprès de ces gentilles dames. Mesdames, oubliez la plantation, la cour et les saletés indignes de vos mains de femmes. Voyez comment on a besoin de vous pour encourager l’équipe de France. On voulait juste… heu… JE voulais juste rigoler, pas la peine de vous mettre en transe. Recevez mes plates excuses, en espérant que vous ayez le sens de l’humour. Je ferai s’il le faut, le tour de l’Assedic d’ici le lever du jour. Ça ne veut rien dire mais que voulez vous ? J’essaie de sauver ma peau sans vraiment vous tendre l’autre joue.
Je constate que mes camarades sont partis « cachète ». Normal finalement, car face à vous, nous ne sommes que des hommes en jupette.

AMEL BENT A LA REUNION



Y dor koué ?

Ayé, j’ai pas honte de le dire, oui j’ai dormi. Je l’avoue, car la présence d’Amel BENT à la Réunion, je ne l’ai su qu’aujourd’hui. Elle sera en représentation ce soir 6 juin à la Ravine St-Leu. Je ne sais pas s’il y aura foule pour faire la queue, mais quoi qu’il en soit, seuls les présents trouveront de quoi être heureux.
A 25€ l’entrée, c’est pas moi qui me taperait la route vers la Ravine. Je crois même que pour elle je ne suis pas prêt à verser un centime. Oui c’est vrai, j’ai quelques chansons d’Amel BENT chez moi, dans mon ordi. C’est l’avantage d’internet, on peut télécharger n’importe quoi et n’importe qui. Amel BENT à la Réunion , je ne sais comment interpréter cette venue. « oui allo Amel, y dor koué ? Ah ou lé au cul !! Bin viens sante la rényon, ta gagn in moné ». En fait, voilà, je me dis que c’est comme ça qu’elle a débarqué. Maintenant qu’elle est là, faut en profiter, n’est ce pas ? Bin oui, donc pour ceux qui seront au concert ce soir, passez juste ce message pour moi, au détour d’un réglage : La Réunion est toujours ouverte pour les touristes de passage. Merci d’avance mais n’en faites pas trop, car elle risque de prendre confiance, et la place, de 25 elle pourrait passé à 35€.
Toutefois je reconnais quelques qualités. Non messieurs je ne parle pas de sa beauté. Non, je fais juste allusion à des mélodies dans lesquels on se laisse tomber. Certes sans membres brisés ou voilés, mais de quoi tendre l’oreille avec l’envi d’écouter.

mercredi 4 juin 2008

SOYEZ VIGILANT SUR LA ROUTE


Y dor koué ?

Ayé c’est dit, la falaise risque de s’effondrer au Cap Lahoussay. Ça doit être beau une falaise qui tombe comme ça sans filet. Une falaise qu’on nous signale sécurisée avec tous ces capteurs intégrés. Hmmm, personnellement j’inviterai ces imbéciles d’ingénieurs, à s’installer en toute sécurité sous la falaise avec frères et sœurs. Ensemble, ils patienteront jusqu’au jour de l’événement, la peur loin du cœur. En attendant qu’ils prennent leur aise, la populasse continue à se taper la route. Oh oui, dit la route, oh oui. Vas y, vas y, c’est ça, roule sur ma croûte. Oh, freine maintenant, freine, reste là dans cet embouteillage. Reste, oh oui, ça vient, ça vient, je sents venir, sois sage. Je sents venir ce rocher, ce tas de galets sur ta tête de con. Bin oui, c’est la montagne que tu devais regarder et non la mer de large en long. Hé hé, fini pour toi maintenant, à qui le tour ?
Et les ingénieurs de répondre que c’est le temps pesant et surtout très lourd, qui a soudainement d’un coup soudain, changé l’érosion évolutive de ce contour. La falaise à cet endroit reste droite, et le moindre klaxon en phase avec la pluie, alimente les failles existantes, enrobant ainsi le sorbet de gravillon cuit. Les rochers se détachent alors et tombent comme par enchantement, sans chanter mais silencieusement sur des gens qui s’avèrent ignorant. Ignorant du danger qu’ils courent sur une route sécurisée pour adultes et enfants. On conseille donc aux usagers de rester vigilant et de rouler encore plus doucement.
Heureusement qu’ils sont là, ah oui, heureusement « mon dié sègnèr ». Sans la Corniche, le Cap et les autres, ou seraient ils allés travailler ? Hein « mon dié ségnèr »

mardi 3 juin 2008

UN JOUR T'IRAS EN PRISON


Y dor koué ?

Ayé, Cyril HAMILCARO est de nouveau dehors après 24h de garde à vue. Je ne savais même pas qu’il avait aussi passé, au commissariat, une douce nuit. Ah oui, trop gentil de sa part de m’avoir prévenu.
Tout ce que je sais, c’est que l’ancien maire est ressorti libre, sans mise en examen. Libre et entouré comme à l’accoutumé, de ses partisans, gueulant dans le chemin. Je me mare trop à les voir s’agiter comme des girouettes. Ils sont là à s’astiquer les cordes vocales en tentant quelques pirouettes. Dès que le grand manitou sort de son éphémère lieu de vie, ils se mettent à le porter en triomphe comme pour lui dire : « inkiète pi ». Bin oui, kel kalité lo mèr y rente en prison ? A moins d’avoir été accusé à tort, alors qu’il a constamment raison. Raison ou tort, peu importe, car en quelque sorte son sort lui colle au corps. Il est un si bon client pour la justice, qu’elle le convoquerait même s’il était mort. C’est pas gentil ce que je dis, ah oui c’est pas gentil du tout. Sans doute mais qu’est ce que j’en ai rien à foutre. Je ferai les mêmes conneries qu’on me foutrait 2, 3 taba dans ma guèle. Avec dans ma cellule, rien d’autres à manger qu’un bout de pain avec du sucre et du miel.
Moi les maires pris dans des affaires foireuses, j’en rigole et je dois dire que ça me rend même heureux. Je ne sais plus à quel épisode je suis actuellement, mais avec 24 communes dans le département, j’ai de quoi me marrer pour les prochaines années. Aujourd’hui c’est HAMILCARO qui « chape les mailles » avec fierté. Demain c’est « un tas la taille » qui le chopera bien enmerdé. Faut qu’il sache que pendant qu’il rit, pas très juste, la justice n’arrête jamais de marcher vers son buste.
Tout ce qui lui reste à faire c’est d’attendre une faille dans les filets de son successeur. L’amertume est si forte qu’on comprend qu’il feigne de ne pas avoir peur. Peur de se retrouver une bonne fois pour toute sans partisan, sans homme de main, qui ne verrait plus qu’en lui, cet être, plus noir… que blanc

DES RÊVEURS DE RÊVE


Y dor koué ?

Ayé, je me suis décidé à rendre hommage à mes camarades de l’impro. Revenu en octobre 2007 j’ai trouvé en place une équipe malade du dos. Bin oui, la colonne vertébrale que j’avais connu a carrément quitté la scène. Prises de bec et autres incompréhensions, à sec, ont mené le petit noyau à fuir en chaîne. Les premiers membres s’étaient alors éparpillés bizarrement. Dispersés on ne sait où, tels des étoiles filantes.
Les nouveaux arrivants ont ramené avec eux une dynamique de gaieté. Comment j’étais content de revenir. Comment je suis content de ne pas les voir tous partir. Comment j’étais ravi de toutes ces nouvelles rencontres. Comment je suis ravi de toujours vouloir aller à leur encontre. Avec eux dorénavant c’est le plaisir retrouvé. Un plaisir qui m’a fuit au détour d’une improvisation très vite oubliée.
J’aimerai citer des noms mais je ne pourrais les nommer tous en toute franchise. Je crains trop d’oublier celles qui viennent sans robe et ceux qui viennent sans chemise.
Toutefois je me permets d’allumer ou plutôt d’éclairer quelques têtes. La tête à Annabelle pour ces propositions dans la gestion des différents groupes. 2 groupes je dois dire, débutants et confirmés, qui s’amusent, sans vouloir la renvoyer en soute. La tête à câline Célinette, qui n’a rien lâché malgré une absence très remarquée. Cette jolie demoiselle a fait de son retour un engagement rapidement sublimé. La tête à Wilfrid pour son tempérament amusé et amusant en toute circonstance. Un comportement qui l’honore même s’il est avec nous par intermittence. Hé hé, c’est la petite pique que je lui lance. La tête à BoBo pour sa présence simple, discrète et respectable. Ses menées d’entraînement sont appréciées de tous, même de ceux qui pètent un câble. La tête à Jean-Laurent, Jlo pour les intimes ou « kaf bel lève » comme il aime à s’appeler. Pour « kaf » je confirme, et pour « bel lève »… aussi, quitte à la faire s’énerver. Sur ce dernier je vais m’étendre sur les qualités humaines développées. Pas de grosse tête malgré sa notoriété, juste un partage d’expérience sans chichi, sans secret.
Ne m’en veuillez pas, ceux et celles non cités. Sachez cependant que de mon ordi je vous assure de mes amitiés.
Par ce biais, je salut « les rêveurs » de Ste-Marie. Une équipe très riche de cœur et surtout bien fournie.
Tout ça pour dire que j’ai trouvé en vous, avec vous, un espace de liberté. Un loisir, où plus qu’ailleurs, je suis fier d’évoluer.

Une dédicace spéciale pour Aurélie, Lucie, Mumu, Lisa, Stéphane, Mandy, Céline.V, Jérémy, Jean-Max

dimanche 1 juin 2008

ZEOP A LA REUNION


Y dor koué ?

Ayé, la concurrence revient à pas de charge au niveau internet. Le nouvel opérateur se nomme ZeOp et veut lui aussi profiter de la fête. Une fête, pas d’opérette, mais une fête ou l’argent coule à flot sans piécette. Bin oui, voyez seulement les prix proposés et vous verrez qui paye juste pour humer. Quoi, vous ne trouvez pas ? C’est bête car c’est justement vous et moi.
L’opérateur met en avant 20 gigas en connexion internet pour 159 euros. A ce tarif y aura téléphonie illimitée + 77 chaînes de télévision, oh !! Je dis oh, non pas pour la télévision, mais plus pour le tarif annoncé. La métropole, ça chiffre beaucoup moins pour plus de qualité. Donc revenons à notre sujet, la Réunion est terre d’accueil pour « bézèr d’paké ». Doit y avoir un bruit qui coure par là-bas, pour qu’ici ils atterrissent tous aussi motivés. Cravatés, costumés, pour faire sérieux même en période de grosse chaleur. Un sérieux qui prend tout son ampleur quand on voit le fruit de leur labeur. Des prix exorbitants, comme si l’île regorgeait de fils et de filles à la famille FORRESTER. Va falloir que chacun de nous affiche son salaire sur papier format poster.
Paraît que l’argent n’a pas d’odeur. Celui de la Réunion doit sentir la fleur. Une qualité de fleur qui n’attire que les vautours, prêt à sauter sur les charognes que nous sommes, sans haine et surtout sans amour. On ne se méfie de rien finalement. On veut juste avoir plus que l’autre tout simplement. S’endetter sans problème jusqu’à la peau du cul, et rester fier d’en avoir toujours plus.
Alors bande de mafieux Vadé Rétro Satanas, car devant chez moi, pour vous, il n’y a pas de place