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dimanche 15 août 2010

BON RAMADAN



Y Dor koué ?

Ayé, qu’importe le temps, qu’importe la saison, que la nuit soit trop courte ou le jour trop long, tu seras toujours chez toi dans ma maison. Entre, vas-y, prend place dans mon salon. Ne t’inquiète pas, ici aucun lézard, même pas du cochon. On s’était quitté il y a un an à peine, sans verser de larmes ni même un « je t’aime ». Juste un au revoir à la nuit tombée, en promettant de se revoir, inch’Allah, sans se faire prier. La dernière fois qu’on s’était vu, je l’avoue, je ne te suis pas resté fidèle et ce n’est pas tout. J’ai aussi profité de la situation pour braver tous les interdits. T’as bien tenté de me raisonner, de me rendre moins indécis, je n’ai pas été digne de toi bien que tu ne m’as rien dit. Aucun reproche, aucune accusation, en silence tu m’as observé. J’ai raté le coche je le sais mais pour moi plus rien ne comptait, à part moi, et mon plaisir jamais satisfait. Ah si seulement j’avais su t’écouter. Il n’est jamais trop tard si j’en crois tes écrits. D’ailleurs c’est bien toi qui me l’avait promis, tu reviendras me voir car toi et moi c’est pour la vie. Qu’importe le temps, qu’importe la saison, que la nuit soit trop courte ou le jour trop long, tu seras toujours chez toi dans ma maison. Entre, vas-y, prend place dans mon salon. Ne t’inquiète pas, ici aucun lézard, même pas du cochon. Je me suis préparé à ta venue, à nos retrouvailles. Je te rassure je n’ai pas fait de folie jusqu’à me mettre sur la paille. T’aime la simplicité, pas besoin de futilité, t’as toujours été ainsi et ce n’est pas prêt de changer. Mes amis, ma famille, tous ont été prévenu. Le ciel s’était déjà montré clément en se mettant à nu. Le croissant de lune, visible, nous a donné un très bel aperçut. Il m’a permis de voir, de sentir ton arrivée. L’avion qui t’amène n’est pas un jet privé, loin de là, mais le confort, le bien être qu’il propose cependant, est accessible à toutes les bourses même aux mendiants. Est-ce que tu m’as manqué je ne saurais te le dire. Je te répondrais sans doute un jour mais laisse moi le temps d’y réfléchir. En attendant, sache que tu le veuille ou non, qu’importe le temps, qu’importe la saison, que la nuit soit trop courte ou le jour trop long, tu seras toujours chez toi dans ma maison. Entre, vas-y, prend place dans mon salon. Ne t’inquiète pas, ici aucun lézard, même pas du cochon. Dans un mois je m’attends à ce qu’on se sépare comme bien souvent. Mais je ne m’en fait plus dorénavant, je sais comment tu es maintenant. Ça a toujours été ainsi, n’est-ce pas Ramadan…

Bon ramadan à tous mes frères et sœurs musulmans