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samedi 24 avril 2010

OH MON DIEU!!


Y Dor koué ?

Ayé, je me demande si Dieu existe vraiment. Durant toute mon existence on m’a parlé de lui comme bienveillant. De quel pouvoir jouit-il ? Je n’en sais rien mais il serait, à ce qu’on dit, tout puissant. Moi impuissant je suis resté face à ce qu’on m’a décrit. J’ai cru fortement en lui en le priant chaque nuit. Je lui ai confié un mot, une phrase, une histoire à chaque fois, en espérant qu’il m’écoute, qu’il m’entende de n’importe quel endroit. Je regardais chaque étoile en me disant : tiens il est peut être là. Là dessus je m’endormais rêvant de ces vierges promises dans l’au-delà. Le réveil est rude je ne l’imaginais pas aussi brutale. La réalité lève le voile sur mes croyances encore au stade fœtal. Dieu aurait accouché de cette planète avec l’idée d’en faire un monde parfait, mais telle une comète il a filé pour disparaitre définitivement dans la voie lactée. Ceux qui l’auraient vu se demandent encore s’ils n’ont pas rêvé. Va-t-il revenir, quand, où ? Certains me conseillent de prendre rendez-vous. Parait même qu’il m’attend par-dessus les nuages, habillé de blanc et fidèle à son image. Les sages qui l’accompagnent témoigneront de mes actes sur Terre. Qu’ai-je fais de bon pour mériter de les rejoindre, eux mes frères ? Pas grand-chose je dirais si je regarde bien en arrière. La place est chère, faudrait que je sois plus convaincant, mais si Dieu veut que j’ai pour lui de meilleur ressentiment, il devra se montrer lui aussi, plus entreprenant. Jusqu’à ce que je devienne poussière, j’attends de lui qu’il se conduise auprès de moi comme un père. Un père qui ne laisse pas son fils loin derrière sans donner de nouvelle. Un père qui arrête de lui murmurer : si tu veux me voir lève la tête au ciel. J’ai beau lever les yeux je ne vois que des tourterelles, des oiseaux épris de liberté et qui ne cesserait de voler pour un Dieu imaginaire. J’ai le regard sombre, l’esprit critique face à toutes ces idéologies planétaires. Y a-t-il une vie après la mort je ne me pose plus la question. Je veux mourir en ayant bien vécut c’est là ma seule conviction. Dieu me punira surement pour mes écarts, mais s’il est aussi clément qu’on veut me faire croire, alors il me pardonnera de ne pas mettre en lui tous mes espoirs…

mercredi 7 avril 2010

IMPRIME MENTHE!! NON CA MARCHE PAS



Y Dor koué ?

Ayé, j’ai plus d’encre dans mon imprimante. J’ai même plus les moyens de faire sortir une page en noir et blanc. J’avais investi dans une formule tout en un, un produit très intéressant, totalement hors du commun, qui m’a jusque là satisfait à tous les niveaux. Mais là je ne peux même plus lui confier le moindre mot. Je me disais bien que j’aurai dû continuer à tafer tout seul, en solo. Tout faire manuscrit, à la pointe du stylo. Bordel, je ne sais pas comment je vais m’en sortir. Ok, restons calme, gardons le sourire, doit bien y avoir un moyen d’imprimer ces putains de papiers. Bon il est où le problème ? Commence à faire chier…. Je vais tout péter si ça continu ainsi. Je vais tout cramer, les papiers, l’imprimante et même l’ordi. M’en fout si je ne rends pas mon taf à l’heure prévu, de toute façon comme c’est parti je suis foutu. Y a pu rien qui marche dans cette baraque. Ça y est je déprime, oui je crois que je craque. Vas y dégage saleté d’imprimante de merde. Je vais te jeter par dessus la falaise en espérant que tu t’écrases comme une merde. Je veux même plus te voir trainer au fond de mon bureau. De mon travail aujourd’hui c’est toi le bourreau. Je vais te remplacer crois moi et je n’aurai aucun regret. T’as pas été à la hauteur de ta renommée et dire que je t’ai achetée. J’aurai pu faire jouer la garantie mais t’es plus toute jeune, t’as dépassé l’âge limite si j’en crois le formulaire qui te concerne. Bon allez ça suffit sors de ma vue tu m’agaces, je vais me changer les idées avec un Schweppes et de la glace. Je ne sais pas ce que je ferais après, ça dépendra de mon humeur, mais si je veux rester sérieux va falloir que je pense aller voir un imprimeur. Dans mon voisinage y a que des vieillards qui marchent encore avec leur livret A. La technologie ils ne connaissent pas, alors ce n’est surement pas à eux que j’irai confier ma clé USB. Je risque fort de perdre totalement toutes mes données.

samedi 3 avril 2010

LE LION DES CAMELIAS


Y Dor koué ?

Ayé, Jean-Pierre POTHIN est jugé cette semaine pour le meurtre du « Lion ». Bin oui, pour ceux qui ne savaient pas y avait un « Lion » à la Réunion. Aux Camélias plus précisément parce que c’est bien là qu’il faisait régner sa loi. Mais ça c’était à l’époque des gros bras, des nervis comme on dit. Aujourd’hui c’est bien fini, oui bien fini le temps où les grands tapaient les petits. Depuis le 25 Aout 2008 Thérinca est en mode disparu et on n’arrête pas de parler de lui. De Jean-Pierre POTHIN aussi d’ailleurs mais lui ce n’est pas pour les mêmes raisons. Bref cette histoire est loin d’être terminée vu la passion que suscite encore le « Lion ». Suffit de lire ce qui se dit entre chaque clan sur le net. Les commentaires fusent de partout et pas sûr qu’un jour ça s’arrête. Beaucoup de « totoche » et de « fé boure… » dans ce qui se renvoi, comme si les gros mots étaient nécessaires pour faire entendre sa voix. Presque 2 ans après on voit bien que la colère n’est pas retombée. Avec le procès de Jean-Pierre POTHIN va encore y avoir des mots de lâchés. Et ce quelque soit le jugement prononcé. Qui va regretter quoi je ne sais pas. Peut-être que Jean-Pierre POTHIN regrettera d’avoir tué Therinca. En même temps si ce dernier n’était pas venu devant sa case on n’en serait pas là. En fait ce qu’on peut regretter c’est que cette histoire ne serve vraiment de leçon, à tous ces moutons qui envisagent de régner maintenant à la place du « Lion »

vendredi 2 avril 2010

LES AMIS DEPRESSIFS


Y Dor koué ?

Ayé, il pleut des larmes sur ma guitare
Mes cordes vocales m’accordent une note d’espoir
Je veux m’en sortir, partir, quitter ce monde maudit
Me mettre à l’abri de cette folie qui m’envahie
Il faut que je m’élance en total paranoïa
Dans ce vide immense qui me tend les bras
Le nœud se resserre mais j’ai l’œil encore vif
Pour voir la vie avec le même regard que mes amis dépressifs
Je ne crois pas en la mort
Je ne crois pas en la vie
J’ai des médocs injectés dans le corps
Le diable a fait de moi son paradis
Mais c’est bien le divin qui m’a jeté un sort
Une musique douce raisonne dans ma tête
J’entends des voix, des gens qui font la fête
Quoi, qu’est ce que vous faites laissez moi tranquille
Je ne suis pas débile sortez moi de cet asile
Docteur ayez confiance donnez moi une chance
Mon ignorance mérite une sentence mais pas la potence
La société a fait de moi un être à part, un intrusif
Alors qu’ils sont nombreux à faire partie de mes amis dépressifs
Je ne crois pas en la mort
Je ne crois pas en la vie
J’ai des médocs injectés dans le corps
Le diable a fait de moi son paradis
Mais c’est bien le divin qui m’a jeté un sort
La guérison est proche suffit que je tombe
Que je me laisse aller à péter comme une bombe
J’ai l’esprit embrouillé impossible de crier à l’aide
Je n’imaginais pas être autant sur la corde raide
Des étoiles qui scintillent suis-je enfin au ciel
Mon visa est périmé faudra négocier avec l’archange Gabriel
S’il ne me laisse pas entrer je vais vite devenir agressif
Car tels mes amis dépressifs je ne suis pas aussi inoffensif
Je ne crois pas en la mort
Je ne crois pas en la vie
J’ai des médocs injectés dans le corps
Le diable a fait de moi son paradis
Mais c’est bien le divin qui m’a jeté un sort
J’ai une solution à tous mes problèmes
Qu’importe l’équation je saurai faire preuve de stratagème
Et si la mort décide de me poursuivre toute ma vie
Mes amis dépressifs sauront lui faire face en vrai nervis