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lundi 16 février 2009

PATRICK SAVATIER L'AMBITIEUX


Y Dor koué ?

Ayé, Patrick SAVATIER a ré ouvert sa grande « guèle ». Ce gars là, que je soupçonne d’être un arriviste hors pair, semble vouloir se faire une place en ayant sur tout, un misérable commentaire. Il a fait de la douleur des gens, de leur misère, son cheval de bataille. Presque s’il ne fallait pas pour ça lui remettre une belle médaille. Avec l’association « Momon papa lé là » il s’incruste ici et là, pour aider ceux qui se retrouvent dans le tracas. Enfin c’est ce qu’il dit quand il est interrogé par les médias. Ah les médias, quelle belle fenêtre pour mettre en avant ses idéologies. Quand je le vois, quand je l’écoute, c’est fou tout ce que je me dis. En premier je me dis que bientôt il va inonder les ondes radios. Il va tellement vouloir s’exprimer qu’il risque de s’offrir une station radio en cadeau. Tiens, ça me rappelle une autre destinée, mais va lui falloir cravacher encore le Patrick SAVATIER. Je ne remets pas en cause les actions qu’il a pu mener, sauf que je me dis juste que pour lui ces actions ont un intérêt. Il est ambitieux le bougre, il ne s’en cache pas. En plus la politique semble lui tendre les bras. On verra bien à ce moment là si « momon papa sra enkor là »

dimanche 15 février 2009

LA NUIT EST FAITE POUR DORMIR


Y Dor koué ?

Ayé, parait que la nuit est faite pour dormir. Depuis tout petit voilà la phrase à laquelle on m’a demandé de réfléchir. J’y ai réfléchit à coup de sieste et grasse matinée, mais quand vient la nuit ça devient trop difficile d’y penser, surtout si dans la tête trop de chose défile sans marquer le moindre temps d’arrêt. Alors quand vient la nuit je préfère mettre à jour mes idées.
Il fait noir dehors, c’est tranquille, seules les lumières de la rue sont allumées. Contrairement à la journée j’ai cette certitude que personne ne viendra me déranger. Pas de facteurs qui passent histoire de ramener ces courriers non désirés. Pas d’enfants qui crient à sauter dans la piscine comme s’ils étaient en train de se noyer. Pas de voisins trop con qui s’entête à engueuler sa femme apeurée. Juste une petite brise qui s’amène pour vous accompagner, s’il le faut jusqu’en début de matinée. Les minutes s’égrainent sans que le sommeil fasse son effet. Un être qui vous manque et voilà comment on peut se retrouver à rester éveiller. Tiens, y a quelqu’un qui semble avoir l’esprit aussi tourmenté. Je le vois marcher bizarrement, l’air de tituber. Ses chants made in abrutiland me laissent croire qu’il vient d’avoir une soirée bien arrosée. S’il retrouve sa maison, son lit, c’est qu’il aura été aidé. C’est aussi ça la nuit, quelques animations surprises qui vous évite de plonger dans un sommeil beaucoup plus rempli de fatigue que d’envi d’aller se reposer. On devrait me laisser dormir durant la journée. Heureusement on est dimanche, le facteur attendra encore pour faire sa tournée. Il commence à pleuvoir, juste ce qu’il faut pour me bercer. Il sera bientôt 6h, y en a qui vont se réveiller. Pendant ce temps, j’espère être loin, très loin, en train de rêver à des retrouvailles inespérées, à des nuits prochainement passées en position couchées. La nuit est faite pour dormir, une phrase que je vois maintenant remplie de sens et de vérité.
Bonne nuit à tous

vendredi 13 février 2009

CE N"EST QU'UN AU REVOIR...

Y Dor koué ?

Ayé, une fille du soleil s’est finalement envolée vers le grand froid. Avant de présenter bagage et papier, elle nous a lâché quelques pas de capoeira. Le brésil était à l’honneur dans le hall de l’aéroport pour l’accompagner jusqu’à son dernier au revoir. « Ousaousava » ? J’aurai aimé lui demandé, mais ça fait déjà bien longtemps qu’on sait qu’elle va « dan péi la fré ». Pour la réchauffer un ti peu je lui dédie ce petit morceau, histoire de mettre une peu de chaleur dans son vilain sac à dos.
A bientôt Luce

dimanche 8 février 2009

OH, LAISSE ANOU RENTRER


Y Dor koué ?

Ayé, y a des soirs comme ça où la jeunesse locale laisse à désirer. Hier soir, pluie sur St-Denis comme dans toute l’île on m’avait fait remarquer. Avec le cyclone Gael à proximité, la majorité de manifestations prévues ont été annulés. Toutes sauf une, le match d’impro à la salle Vladimir CANTER, entre les « Improbables » et les « Facteurs ». Une soirée qui, bien se déroulant en période cyclonique, n’a pas découragé ceux qui se passionnent pour cette forme d’expression scénique. La salle fut presque comble, surprenant agréablement joueurs et organisateurs. Du coup je ne vais pas m’attarder sur cette énième victoire des « Facteurs ». Je vais rapidement faire allusion à la présence à l’entrée de la salle de « jeunes gars la cour ». Des jeunes venus quémander leur entrée gratis, exigeant qu’on leur dise oui avec amour. La négociation fut menée sereinement et tranquillement, mais où est ce qu’ils se sont approprié cette idée nauséabonde, que tout leur est dû dès qu’ils se mettent à brailler en bande. Ils arrivent là, les mains dans les poches, sapés drôlement, et ne comprennent pas le respect qu’ils doivent à ceux qui ont accepté le tarif payant. Le prix dérisoire de 5 euros pour tous ne m’a pas paru saugrenu. Après, c’est vrai qu’on peut réfléchir sur comment amener à la culture les familles un peu « au cul ». Les spectacles se font en bas de leur immeuble et bizarrement ils ne peuvent même pas entrer. Un tarif au rabais pour qu’ils profitent aussi des activités de leur quartier serait une idée à travailler, sans pour autant tolérer qu’ils puissent venir juste pour enmerder. Mais on ne peut savoir tant qu’on n’aura pas essayer. Donc je trouve regrettable cette façon de faire, de débarquer et réclamer comme si pour eux tout est galère. Le clivage « zoreil » dedans, créole dehors n’a pas besoin d’être mis en avant, faut juste avoir un savoir être pour mériter d’être traité respectueusement. Et je dois dire que sur ce point nos jeunes créoles ont encore besoin de trouver un médicament

MME VERSINI SAUVEUR DES ENFANTS


Y Dor koué ?

Ayé, parait que Mme VERSINI, défenseure des enfants, compte se plaindre des châtiments corporels infligés à la Réunion. J’aimerai bien qu’on me dise c’est quoi ces châtiments corporels. Des coups de savates, des coups de poings, des coups de bretelle, oui vraiment, je voudrai bien savoir ce que c’est. Paraitrait que la Réunion pilule d’enfants martyrisés. Ah oui, ça fouette tellement à la maison qu’ils finissent tous par être placés. En fait ce qu’il faut savoir c’est que ce sont les parents qui subissent le courroux de leurs enfants. Au fil des générations ils ont fini par prendre le pouvoir sur papa et maman, et dès que ces derniers tentent d’hausser le ton : « koifélààààààà ? », voilà ce qu’ils reçoivent comme réponse à chaque fois. J’ajoute à cela un regard dédaigneux et un peu animosité dans la voix. Du coup papa, maman tentent de remettre de l’ordre dans tout ça, mais les enfants se disent déjà au clair avec la loi. L’autorité parentale est bien mise à mal quand un coup donné attise l’intérêt du service social. Combien de parents se trouvent démunis face aux comportements de leurs enfants ? Combien sollicite de l’aide quand ces derniers foutent le bordel impunément ? Ce qui est sûr c’est que beaucoup de familles n’admettent pas ce genre de situation. Chez eux c’est l’adulte qui commande et on ne négocie pas leur décision. Et si pour ça faut bastonner, faut reconnaitre qu’il y en a qui ne se gêne pas. Ça dresse, certains diront pendant que d’autres se plaindront de ce passage à tabac. C’est sans doute cela que Mme VERSINI souhaite dénoncer. Mais bon, on aura encore l’occasion d’en reparler. En effet Mme VERSINI sera de retour dans le département d’ici le mois de mars prochain. Alors ramassons rapidement fouets, martinets, sabouk, ralonge de courant, savate, ceinture, manche à balai, sabre à canne, burin… bref tout ce qui traine et qui laisserait imaginer ce dont on est capable. La Réunion île propre, voilà l’image qu’on va devoir renvoyer, de nos montagnes à nos sables.