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dimanche 27 mars 2011

HYUNDAI, HYUNDAI NOUS ENC...


Y Dor koué ? Aye, les concessionnaires ne sont plus ce qu’elles étaient. Impossible de leur faire confiance c’est surtout ça la vérité. A Hyundai par exemple, celui qui se situe tout près du journal « le Quotidien », et bien eux ils prennent vraiment les gens pour des moins que rien. Je ne vais pas citer de nom même si l’envie me démange, mais ces imbéciles méritent que je leur fouette le dos pendant mes repos du dimanche. Pourtant tout avait bien commencé avec ce vendeur à la langue bien pendante. Il a dit tellement de chose que je n’ai retenu que sa chemise rose et son jean moulant. Il se la jouait bavard genre je sais tout, faites moi confiance. Il avait l’air de s’y connaitre c’est sans doute ce qui fait que j’ai manqué de vigilance. Pourtant plein de signaux aurait dû m’alerter. Il a su m’endormir avec ces explications techniques à peine maitrisées. Mais putain qu’il causait cet enculé de grand con. J’aurai aimé qu’il se taise qu’il ferme sa grande gueule pour de bon. Mais bon il faisait son travail, un travail où il faut vendre à tout prix. Un travail où on est embauché à condition d’avoir un CV qui précise qu’on sait mentir. A Hyundai Ste-Clotilde le mensonge fait parti du bagage du commercial, du bon vendeur. Le summum serait même de venir dans la boite sans vraiment avoir de cœur. Car du cœur il ne faut pas en avoir pour vendre aussi chère une voiture aux multiples défaillances. Du cœur il ne faut pas en avoir pour refuser d’admettre que c’est abusé des gens, de leur confiance. Oui je sais c’est le métier qui veut ça. J’ai bien compris que dans ce milieu le client n’est pas le roi. Parce que si c’était le cas, le chef de fil de cette bande de comique aurait envoyé sa bande de comédien ambulant travaillé dans un cirque. Au lieu de cela il est là à justifier leurs bêtises, leur dangerosité. Le big boss plus big que boss reçoit ses clients dans son bureau climatisé. Au courant que sa boite a vendu une voiture ridiculement soumise à des incessants problèmes, il refuse tout geste commercial alors qu’il est au sommet de la chaine. En d’autres temps, en d’autres lieux je lui aurai mis un bon « taba dan sa guèl », mais on m’a appris à être plus diplomate, à mettre du sucre dans mon miel. Le patron de Hyundai Ste-Clotilde n’est pas celui qu’on croit. En tout cas pour se défiler il n’hésite pas à pointer ses employés du doigt. Les traitants d’incompétents, d’intérimaires qui ne seront pas maintenus en fonction. Il les fustige bien comme il faut, c’est tellement si simple quand on est le patron. Ce patron soulier vernis, avare de solutions au bénéfice de ses clients, n’a pas compris qu’on ne va pas lui lâcher la grappe aussi facilement. J’espère qu’il les a bien accrochés parce que ça va péter. Ça n’ira pas jusqu’à lui mélanger le blanc au jaune mais qui sait. À ce qu’il parait les bons comptes font les bons amis, alors si ce troubadour veut ne pas se faire encore plus d’ennemi, va falloir qu’il assure le service pour lequel il a été payé. On ne lui demande pas la lune juste une voiture clean et prête à rouler. Si l’envie vous prend de vouloir vous acheter un véhicule, évitez Hyundai Ste-Clotilde où le slogan n’est autre que : You and I vous encule…

jeudi 24 mars 2011

LE RÊVE EST PERMIS


Y Dor koué ?

Ayé, je vais faire travailler mon imagination. Longtemps resté sur la touche je compte bien prendre une place en pole position. Je ne veux doubler personne, loin de moi cette idée. Mais qu’est ce qu’il est bon d’être au moins une fois premier. La lune me guette chaque soir en me demandant ce que je fais. Elle m’éblouit de toute sa splendeur en espérant de moi une réponse, mais je me fous de son éclat, je fuis, je fonce, la tête pleine d’idée, la tête remplie de mystère à élucider, bien décider à donner corps et vie à une image avant le dernier coup de sifflet. Les dés sont jetés je le sais et j’espère encore tirer un six. Si je peux je veillerai même à être moins indécis. Hum hum, je fais quoi, j’y vais j’y vais pas ? Passablement sans voix je tente de ne pas me bruler les doigts. La flamme se fait de plus en plus chaude, je tente une approche tel un chat aux aguets, qui rode. J’y vais doucement, presque au ralenti. Chuuuuuuut, je me dis, il ne faut pas faire de bruit. Mon imagination me joue parfois des tours, je pourrais mettre ça sur le compte de la nuit mais il fait presque jour. J’entends sans voir, je goutte sans toucher. Le prix à payer est déjà fixé. Les mots se veulent rassurant, mais le manque à gagner est trop important. A ce rythme moi aussi je vire au rouge flamboyant. Pas de colère exprimée, juste une manière d’exposer un ressentiment. A ce qu’il parait, l’appétit vient en mangeant. Je découvre une nouvelle saveur au parfum très alléchant, un mets délicat et fragile qui aiguise les sens. Sensiblement amer et doux à faire sortir n’importe quel damné de son silence. Mon imagination s’autorise un vol plané dans toutes les directions. L’atterrissage n’est pas encore confirmé selon le pilote de l’avion. Il faut profiter de ce ciel toujours aussi clément, qui n’a de place pour aucun nuage, même les plus blancs. J’entends la voix d’une sirène ou est ce encore mon imagination ? Je perçois une ombre, une forme en pleine évolution. Face à elle, je compte bien l’amener à donner réponse à ma question.

dimanche 20 mars 2011

TSUNAMI


Y Dor koué ?

Ayé, hier encore je me rendais au boulot l’esprit tranquille. 20 mn de trajet en voiture pour traverser 3 petites villes. Il fait beau, joli ciel bleu qui annonce une belle journée. Il fait chaud certes mais après tout on est en été. 38° à l’ombre dès 10h le matin, obligé de rouler la clim à fond, et malgré ça t’as de la sueur qui te dégouline du front. Pour passer le temps j’écoute la radio constamment branché info. L’actualité locale toujours peu réjouissante avec fait divers à gogo, et là d’un coup on te parle d’ailleurs, d’un pays que tu ne connais qu’en photo. Tremblement de terre et tsunami voilà les mots qui sortent de mon autoradio. Au même moment j’arrive au boulot et personne n’est au courant. Ils sont dans leur quotidien à peine si mes collègues m’entendent. L’info est mise aux oubliettes parce qu’il ne faut plus perdre de temps. Faut faire avancer les dossiers on reparlera du Japon plus tard. En fait on ne reparle pas du Japon, à part quand je rentre chez moi le soir. La télé me donne une idée plus précise du drame qui s’est joué. Pas de commentaire à faire je ne fais que regarder, écouter. Regarder ces gens apeurés qui tiennent à peine debout. Écouter ces journalistes qui racontent comment tout tombe de partout, jusqu’à cette vague noire dévastatrice et là c’est… silence. Scotché devant la télé je me dis que ceux qui s’en sortent auront de la chance. Qu’est ce qu’il y a à faire face à autant de déchainement ? Rien à part constater les dégâts et s’occuper des survivants. On est bien loin de tout ça ici à La Réunion, enfin c’est ce qu’on se dit. Qu’en sera-t-il de si l’on devait connaitre un tsunami ? Je crois que le prix de l’immobilier sur le littoral risque de chuter et la route en Corniche sera une bonne fois pour toute balayée. Et je ne vous parle pas de nos plages qui ont déjà tendance à disparaitre. Voyez les Roches Noires mais apparemment personne ne s’en inquiète. Tant pis, ce qui se passe dans le monde ne nous servira jamais de leçon. En même temps, la Réunion ne connaitra sans doute jamais ce qui se passe au Japon

vendredi 4 mars 2011

UN VOTE POUR 2020


Y Dor koué ?

Ayé, nos élus sont en ordre de marche pour les prochaines élections. C’est reparti pour des discours et autres promesses à la con. Le département est en pleine ébullition à tous les étages, et Nassimah doit se poser mille questions avec tout ce remue ménage. Ils sont nombreux à convoiter son siège au palais de la Source. Même le Patrick SAVATIER s’est mis dans la course. Bon c’est sûr qu’il ne franchira même pas le premier tour, mais c’est courageux de sa part d’aller affronter ces vieux vautours. Je lui apporterai bien mon soutien sauf que je ne l’aime pas. Me demander pas pourquoi c’est comme ça je ne l’explique pas. Pas parce que je le trouve arriviste dans ce qu’il fait. Non, car ce serait admettre qu’il profiterait de la situation pour se faufiler. Il a certainement fait des heureux par le biais de son association « Monmon Papa lé la », une ingénieuse idée pour se faire un nom, une place au fil des mois. Ah bin merde alors, ça fait plus longtemps qu’il papillonne dans l’île. Oui c’est sûr il est fort le gars, je le trouve même très habile. Habile il l’est aussi le boutonneux Didier ROBERT. Bon lui il est content, il n’a pas à subir le vote des électeurs. Il a son joujou avec sa pyramide inversé. Un joujou vaillamment gagné en promettant 2000 bus aux gentils réunionnais. Alors Didier « kwaféla !! » t’as perdu la mémoire. Je te trouve pourtant bien jeune pour souffrir d’Elsheimer. C’est sans doute un petit oubli de ta part, enfin on va dire ça. T’es sûrement plus occupé à d’autres taches moins ingrates. En attendant on se tape toujours des plans de circulations des plus galères, pendant que toi et tes compères vous avalez foie gras, champagne et autres produits extrêmement chers. Je paye le prix fort pour ne pas dire le maximum pour un simple billet d ‘avion. A croire qu’on ne veuille pas que je quitte la Réunion. Mais moi aussi je veux voir du pays, visiter d’autres régions. Je veux sortir de mon quartier, de ma ville où on me demande d’attendre 2020 pour quelques plans d’eau. Sin-dni comme l’appelle maintenant Mr le maire est soit disant le chef lieu mais on est loin d’avoir tout ce qu’il faut. Il me fait rire le Gilbert ANNETTE. Quand tous ses projets aboutiront, lui-même aura disparu de la planète. Il se prend pour un grand Homme à partir de son bureau de sinistre maire. Il signe des conventions à droite, à gauche mais sait-on vraiment ce qu’il y a derrière ?. En coulisse il doit se tramer pas mal de trafics. On me dira que tout ça c’est normal, c’est de la politique. Mais j’aimerai bien qu’on m’explique ces poignets de mains hypocrites, qui se transforment en joutes verbales dès que les caméras se mettent en position « on ». Même avec la pire des chiasses ils veulent nous montrer qu’ils sont toujours en forme. Pète un coup j’aimerai leur dire, faut qu’ils se relâchent. Qu’ils enlèvent leur cravate et chemise manche longue auréolés de taches. Il fait chaud comme jamais et ils s’évertuent à nous la jouer bal costumé. Ils s’aventurent à visage découvert, même pas besoin d’avancer masqué. De toute façon on les connait maintenant. On a appris à les reconnaitre comme les envahisseurs de David Vincent. Pas d’index plus long que les autres doigts de la main. Non rien de cela pour nos amis politiciens. Non, car eux ils sentent juste la merde, cette merde qui m’empêche de respirer. Cette merde qui m’empêche de rester à leur côté pendant qu’ils ressassent leurs discours maintes fois répétés. Moi je ne les écoute plus, je ne les entends plus et mieux je les envois chier, qu’ils soient sénateurs, maires ou députés. Par respect pour ceux qui se sont battus pour me donner ce droit, j’irai couler mon bulletin dans l’urne en espérant avoir un minimum de poids. Je ne lâche pas l’affaire pour autant, non surtout pas, car même en votant blanc ces cons là rechercheront toujours ma voix…