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samedi 31 octobre 2009

LA SEMENE KREOL


Y Dor koué ?

Ayé, la semène kréol y sa pren fin. In semène pou noute langu, pou noute kiltir kom si lavé vréman bezoin. Fo kroir ke oui kan ou enten toute sète y di dan chemin. Néna y ve oir kréol rente dan la klass, pendan ke dote y arète pa fé ali la chass. Poukoué y batay koma mi koné mèm pa. En fèt oui, mi pouré essay kompran mé ma pa envi perde le tan pou sa. In semène kréol moin mi imagine ali otreman. In semène pou valorise noute langu, noute kozé, noute ti péi la Rényon. Mète en lèr kom diré kréol justeman. La Rényon y devré pourtan bien porte son nom, sof ka force contredi mon dalon l’union y fini par transforme en divizion. La done anou in semène pou mète la lumière si noute kréol. In smène dotan pli importan ke maloya la fini par prendre in bébète lenvol. Gramoune noré été bien conten oir toute bann ti marmay danse dan la kour lékol. Oui, kontan enten dé troi marmay largu son bann chanté. Afèr toultan kalkil kréol kom foutan kapab sèlman jiré. Arète avèk le totoché le fé bouré. Alon maye la langu pou ke désormé nou arète march kourbé. Kréol lé tro bel pou ke nou laisse ali tombé.
Mon kartié té trankil toute la smène ékoulé. Kapab mèm ke dé troi vilageoi lé pa o kouran ke zote kréol y vien ète célébré. Bin tan pi kosa ou vé ? Petète ke demain in sèl jour nora asé. Akoz in semène si domoune y reste cloitré. A moin ke noute semène kréol la pa gagn sète té fo o nivo publicité. Radio èk télé la difuz ène dé zinfo, mé la pa nout toute y agarde ou y ékoute… ahhhh…. RFO.
Rèzman kréol la Rényon y atan pas semène la pou fé sak y fo. Rézman paske sinon na lontan noute zenfan té fine tourne anou le do

samedi 24 octobre 2009

LE ROI SOLEIL


Y Dor koué ?

Ayé, la météo avait prédit des nuages gris et beaucoup de pluie sur mon paysage. J’espérais un peu de clémence de la part du temps pour qu’il ne me prenne en otage, alors au saut du lit je suis allé à sa rencontre voir ce qu’il m’avait donné en climat. Je m’attendais à une averse mais c’est le soleil qui m’a pris dans ses bras. Il m’a demandé de le suivre, de quitter mon petit chez moi. Je viens à peine de me lever je lui dis, j’ai encore mon pyjama. Je l’ai contemplé longuement, longuement avant de mettre un pied dehors. J’ai apprécié chacun de ses rayons dorés et fins, brillants comme de l’or. La chaleur qu’il dégageait agissait comme un aimant, me réchauffant tout en m’entrainant par la main, tel un enfant. J’ai résisté sans vouloir le vexer car je craignais de me perdre à trop m’éloigner. Mais l’astre solaire, têtu, est resté là, à ma porte, convaincu de pouvoir m’amener au loin. Je comprenais bien qu’il ne me voulait pas de mal, que du bien. Il multipliait ses caresses à mon égard, chuchotant par instant de douces paroles à mon oreille. Il me demandait de lui faire confiance, de croire en ses bons conseils. La journée ne faisait que commencer. Il faisait beau et cette journée s’annonçait bien ensoleillée. Rien à voir avec cette pluie que la météo avait insupportablement annoncé. Alors je me suis laissé tenter. Je l’ai suivi comme un illuminé dans son odyssée. J’ai mis de coté mes savates pigeons pour ne pas trainer des pieds. Parfois il s’amusait à se cacher me privant de toute sa clarté, pour vite réapparaitre dès qu’il me voyait m’inquiéter. Je n’avais pas l’habitude d’aller comme ça à l’aventure, alors je l’ai menacé de faire marche arrière s’il continuait à me rendre la vie dure. La maitrise des choses voilà ce que je dois fuir il me disait. Ose vivre chaque instant tel qu’il arrive, ne réfléchit plus aux conséquences. Prend le temps d’apprécier sans rien attendre de la chance. Une chance que je savais fuyante depuis que j’ai mis mes croyances en errance. Le soleil ne m’a pas ébloui de sa lumière, il m’a simplement aidé à y voir plus clair. Le temps d’une journée il m’est apparut de toute sa splendeur. Jouissant d’une belle renommée il en a joué pour rassurer mon cœur. Je doute qu’il puisse encore me transporter ainsi en un éclair, mais dorénavant je veux qu’il sache que je me laisserai volontiers faire. J’irai là ou il sera s’il ne vient plus à moi. J’attendrai même qu’il sorte de sa tanière, majestueux tel un roi. La météo avait annoncé qu’il fallait sortir imperméable et parapluie, mais j’ai bien compris que le soleil reste maitre tant qu’il n’a pas à faire à son ennemi, la nuit. En tout lieu il se trouve et si on regarde bien il apparaitra sans faire de bruit, pleine de grâce et savoureux comme le plus doux des fruits.

vendredi 2 octobre 2009

3 CIRQUES ET QUE DES CLOWNS


Y Dor koué ?

Ayé, nos stars locales sont sorties de leur réserve. Une réserve pas tout à fait naturel quand je les entends remuer des lèvres. La politique fausse la nature de ceux qui l’animent de la tête jusqu’au pied. Dire qu’ils mentent comme ils respirent serait un euphémisme plein de vérité. Ils ont le verbe facile, trop facile pour que leurs discours ne soient pas récités, même quand ils viennent faire état de leur sentiment sur un fait d’actualité. Aucune sincérité qui se dégage de ces arnaqueurs de bonnes paroles. Et pourtant ils sont nombreux leurs partisans qui les suivent comme de vrais pots de colle. Des êtres à la dérive en mal d’espoir s’accrochant à la moindre idée même la plus folle, pour sacrifier leur vie à ce chef qui ne voit en eux que des porteurs de banderoles. A St-Louis comme à St-Paul le combat politique vire au grand n’importe de quoi. Tout le coté puant se révèle au grand jour et ce n’est pas la première fois. Du coup ça pue tellement que dès qu’ils ouvrent la bouche je grimace de dégout. Dégouté de voir la honte voltiger sans retenue comme une chaine autour du cou. Coupez le son que je ne puisse plus les entendre prodiguer leurs soins immoraux. Coupez l’image que je ne puisse plus les voir déverser leurs insupportables idéaux. Ôtez les de ma vue, de mes oreilles, qu’on fasse d’eux de simples souvenirs ; Un souvenir périssable pour qu’ils cessent définitivement de nuire même si pour l’instant ils me font bien rire. La Réunion est bien l’endroit qui compte le plus grand nombre de clown en ville. Normal vous me direz vu qu’il y a 3 cirques dans l’île. En tous cas nos politiciens locaux, eux, y ont un CDI à plein temps. Impossible de les virer, tellement, qu’ils en deviennent encombrant. Tant pis, on s’en accommodera en espérant qu’un jour enfin, je n’ai plus à faire un seul commentaire sur ces putains de politiciens.