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dimanche 24 mai 2009

LA POULE ET LE COQ DE LA DISCORDE


Y Dor koué ?

Ayé, mon voisin s’adonne à l’élevage de poule. S’il continue dans cette voie je me demande si je serai toujours aussi cool. La poule c’est excellent à manger en carry, en grillade ou en massalé. Mais purée que ça pue un élevage de volaille quand ce n’est pas entretenu, nettoyé. Sauf que mon voisin je me suis rendu compte que c’est juste une poule et un coq qu’il a. À voir les 2 volatiles gambadés dans leur cageot je me dis heureusement qu’il n’a pas un haras. Si déjà avec ça, l’air que je respire ne sent pas vraiment le goyavier, je me demande comment il aurait fait avec toute une ferme à s’occuper. Mais est ce vraiment ces poulets qui puent ainsi la charogne ? Va falloir que je lui en parle car ça va bientôt détruire toute ma faune. Je me dis qu’il doit y avoir un cadavre enterré quelque part dans sa cour, il a peut-être commis le crime parfait sans penser que l’odeur puisse le trahir un jour. Même lui doit sentir cette puanteur qui vient lui chatouiller les narines. Mais je ne le vois pas réagir, il se cache, ne sortant que pour faire sécher ses vieux blousons jeans. Il me regarde, un geste pour me signaler son bonjour, puis il se retourne, s’en va faire le tour de sa cour, jusqu’à arriver devant ses deux volailles que je trouve d’ailleurs bien nourri. Il leur parle comme pour leur dire que ce n’est pas encore fini. « Le sursis va se prolonger, pas la peine de s’inquiété, continuez à vous engraissé ». Moi au contraire je m’inquiète car vivant, ces deux volailles continueront à me chagriné le nez. J’ai envie de les voir mort, la tête d’un coté le corps de l’autre. J’ai envie de les voir déplumé, en train de cuire dans une grosse cocotte. J’ai envie de sentir cette odeur nauséabonde se transformé en odeur qui donne envie de manger. Pour l’instant c’est loin d’en être le cas et je crains même que d’autres viennent se joindre à ceux déjà là. C’est qu’il y prend gout le voisin, il se veut éleveur de poule de coq et de poussin. Du coup je vais passer à l’action et ça ne veut pas dire que je vais aller lui coller un pain. Je vais embaucher un chat, un bon gros chat, chasseur d’animal à deux pattes. Un matou qui ira se faufiler sans se faire remarquer à moins d’être suivi par une chatte. Lui, pourra commettre le crime parfait et il aura intérêt à ne pas laisser la moindre trace. Parce que sinon mon voisin risque de lui niquer sa race. Et maintenant que je le dis, je me rappelle que j’avais déjà perdu deux chats. Mon voisin a dû leur faire la peau et garder leurs dépouilles dans son débarras. Ah voilà donc le pourquoi du comment de cette odeur de crève qui n’en finit plus. La vérité se révèle enfin à moi, qui n’avait rien vu. Faudra qu’il fasse gaffe le voisin quand il marchera dans la rue. Il va pleuvoir des œufs pourris, des boules puantes, une poule et un coq empaillés. Il va regretter son ignominie, il va regretter d’être mon voisin d’à coté. Je vais leur tordre le cou à ses volailles, ils vont finir dans ma marmite avec des oignons et quelques gousses d’ails. Mais pour l’instant pas de quoi s’alarmer, je vais signaler la chose au Zorro du paf, Julien COURBET. Ainsi sans doute que mon voisin cessera de se faire remarquer, Inch’Allah…

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