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vendredi 1 mai 2009

PETIT LYS D'AMOUR EN CAVALE



Y Dor koué ?

Ayé, Juliano VERBARD s’est cassé de la prison de Domenjod. Une évasion via le ciel à bord d’un hélico. Comment est ce possible, hein comment est ce possible ? Bin oui, ne nous avait on pas dit que se sauver de Domenjod était quasiment impossible ? Juliano VERBARD, lui, en bon observateur a vite trouvé la faille. Pas de filet de protection et des gardiens quelque peu peureux devant la racaille. En fait tout ce qu’il faut pour « chape les mailles ». Maintenant qu’il est dehors et vu les adeptes disposés à livrer bataille, c’est comme chercher un gourou dans un « temple la taille ». Petit lys d’amour, car c’est bien là son surnom, vient de ridiculiser la Réunion avec cet extraordinaire évasion. A cette heure-ci il doit se taper un fion en écoutant ses exploits à la radio. Le déclenchement du plan Papang n’est pas pour l’empêcher de jouir sur notre dos. Beaucoup s’affole à l’idée de le savoir dehors. La famille d’Alexandre doit sans doute se dire qu’il aurait dû être condamné à mort. Mais on sait bien que l’esprit d’un gourou ne meurt jamais. Tel James BOND, il s’octroie même parfois le droit de tuer. Je me demande ce que je ferai si je le rencontrais. Contrairement à mon voisin qui s’attacherait à l’écouter, moi je lui prodiguerais les derniers soins, après lui avoir enfoncé dans le popotin l’ensemble de ses visions malsaines. Qu’il crie et il comprendra ce que veut dire sortir de prison sans autorisation. Les brutes et les truands rencontrés dans sa cellule seront pour lui des saints, des bons Bon, en attendant, il n’est pas prêt de croiser mon chemin, car à moins d’avoir perdu le sien, Juliano VERBARD doit être en train de se cacher dans un voluptueux petit coin. Sa dernière cavale a duré quinze mois avant qu’il se fasse arrêter au Tampon. Qu’on se le dise, Petit Lys d’amour n’est pas prêt de vouloir retourner en prison. Il veut qu’on l’attrape comme le grand criminel qu’il veut être. Il veut qu’on le fouette, qu’on le livre au peuple, qu’on le traite comme une bête. Une bête sauvage qu’on traque sans fin, pour qu’enfin elle tombe à nos pieds en implorant notre pardon, nos sentiments humains. Il va même espérer qu’on le laisse partir après nous avoir entubés bien profond. Oh les gars, faut vous bouger, faut l’arrêter ce Petit Lys à la con. Et un conseil, ne l’amenez plus à Domenjod, c’est son fief, sa maison. Amenez le plutôt loin d’ici, dans un château, un donjon. Mettez lui des chaines, une ceinture de chasteté, un gode, enfin tout ce que vous voulez. Laissez-lui quelques bouchons, des samoussas en souvenir de la Réunion si ça peut le consoler. Il pourra toujours en faire une autre utilisation si l’envie lui monte au nez. Mais que la Réunion n’ait plus à subir les dépravations de cet illuminé. Qu’on nous parle d’amour et plus jamais du Petit Lys d’amour.

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