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dimanche 8 février 2009

MME VERSINI SAUVEUR DES ENFANTS


Y Dor koué ?

Ayé, parait que Mme VERSINI, défenseure des enfants, compte se plaindre des châtiments corporels infligés à la Réunion. J’aimerai bien qu’on me dise c’est quoi ces châtiments corporels. Des coups de savates, des coups de poings, des coups de bretelle, oui vraiment, je voudrai bien savoir ce que c’est. Paraitrait que la Réunion pilule d’enfants martyrisés. Ah oui, ça fouette tellement à la maison qu’ils finissent tous par être placés. En fait ce qu’il faut savoir c’est que ce sont les parents qui subissent le courroux de leurs enfants. Au fil des générations ils ont fini par prendre le pouvoir sur papa et maman, et dès que ces derniers tentent d’hausser le ton : « koifélààààààà ? », voilà ce qu’ils reçoivent comme réponse à chaque fois. J’ajoute à cela un regard dédaigneux et un peu animosité dans la voix. Du coup papa, maman tentent de remettre de l’ordre dans tout ça, mais les enfants se disent déjà au clair avec la loi. L’autorité parentale est bien mise à mal quand un coup donné attise l’intérêt du service social. Combien de parents se trouvent démunis face aux comportements de leurs enfants ? Combien sollicite de l’aide quand ces derniers foutent le bordel impunément ? Ce qui est sûr c’est que beaucoup de familles n’admettent pas ce genre de situation. Chez eux c’est l’adulte qui commande et on ne négocie pas leur décision. Et si pour ça faut bastonner, faut reconnaitre qu’il y en a qui ne se gêne pas. Ça dresse, certains diront pendant que d’autres se plaindront de ce passage à tabac. C’est sans doute cela que Mme VERSINI souhaite dénoncer. Mais bon, on aura encore l’occasion d’en reparler. En effet Mme VERSINI sera de retour dans le département d’ici le mois de mars prochain. Alors ramassons rapidement fouets, martinets, sabouk, ralonge de courant, savate, ceinture, manche à balai, sabre à canne, burin… bref tout ce qui traine et qui laisserait imaginer ce dont on est capable. La Réunion île propre, voilà l’image qu’on va devoir renvoyer, de nos montagnes à nos sables.

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