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dimanche 5 juillet 2009

UN JOUR JE SAUVERAI LE MONDE




Y Dor koué ?

Ayé, je me souviens d’un temps pas très lointain, où je me voyais sauvé le monde grâce à des pouvoirs surhumains. J’avais comme lecture des comics made in Marvel. J’appréciais fortement les X-Men pour leurs talents surnaturels, mais surtout je ne ratais aucun épisode de Spiderman, mon héros préféré. Je rêvais de faire comme lui, attraper les voyous, leur foutre la pâté. En achetant la BD « Strange », j’avais la garantie de suivre ses aventures. J’étais trop fan, tellement que je pouvais prendre le livre sans attendre qu’on me le facture. J’en avais amassé de quoi remplir un grand carton. Des BD collectors qui malheureusement avaient fini dans la poubelle de la maison. Bin oui, quand on est enfant on se laisse souvent embobiner bêtement. Ma mère s’énervait régulièrement de voir ma chambre sans aucun rangement. Spiderman et Iron-Man cohabitaient sagement sur mon oreiller, pendant que Captain America, Thor et Daredevil ne faisaient que s’éparpiller. Plusieurs avertissements plus tard la sentence était tombée. J’ai dû me débarrassé de ma collection de super héros en combi short moulé. J’aurai voulu dire non mais ma mère avait une vraie force de persuasion. Je n’ai rien pu gardé, même pas un exemplaire sauvé de ce maudit carton. Quand je vois aujourd’hui à combien se monnaye les anciens numéros. Je me dis que j’ai gâché là, l’opportunité de gagner beaucoup d’euros. Spiderman reste mon héros préféré. Ses aventures bien heureusement, je ne les ai jamais oubliées. Son costume noir et malfaisant je l’avais déjà lu quand j’avais dix ans. En ce temps là je n’imaginais pas qu’on puisse un jour le raconter sur grand écran. Ma mère s’est rattrapée durant mon adolescence en m’offrant un album complet de Spiderman. J’ai vénéré cet ultime ouvrage alors qu’à la télé on commençait à chérir Superman. Il m’arrive toujours de vouloir sauver le monde en pensant à mon enfance. Une enfance pleine de rêverie et jalonnée de beaucoup de chance. Spiderman ne traine plus sur mon lit et ma mère s’en réjoui, mais dorénavant je sais que pour agir et sauver ce monde pourri, je n’aurai pas besoin de lui…

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