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jeudi 6 août 2009

ECOUTE TON CORPS


Y Dor koué ?

Ayé, pour la deuxième fois en 7 ans j’ai dû speeder sur la route. Une urgence m’a amené à brûler au plus vite mon mazoute. Pourtant ma journée s’était bien passé jusque là, un réveil matinal malgré le froid glacial qui régnait hors des draps. Je me suis préparé un bon petit déjeuner à base de pain et de lait, le kiwi tant désiré n’a pu être avalé tellement j’avais le ventre bien gonflé. Je me suis affalé le temps de quelques mails et commentaires sur mon book, avant de me rendre sur le chef lieu la voiture remplie de bon vieux zouk. Y avait besoin de mes bras, hmm, bien musclés, pour aider à un déménagement rapidement décidé. En deux temps trois coups de pinceaux le boulot était fait. Sous mes mains expertes les traces de saletés ont vite voltigés. J’aime à dire que quand je fais quelque chose je le fais bien ou pas du tout. Oui je suis comme ça, quand je me lance je vais jusqu’au bout. J’ai pu rendre service et je m’en réjouis, d’autant que la personne aidée compte pour beaucoup dans la famille. Durant cet après midi j’étais encore serein quant au déroulement des évènements. Les couleurs du ciel ne laissaient aucunement envisager une pénurie de nuage blanc. Je savourais tranquillement cette fin de journée. Un diner très savoureux finalisait même la fraiche soirée. Je m’en allais donc vers chez moi quand le malheur me tomba dessus telle une proie. Une douleur intense s’empara de mes entrailles. J’étais déjà sur le chemin du retour et je n’osais croire cette nouvelle fatale. Impossible de m’arrêter comme ça au bord du chemin, les risques d’accidents sont tellement grands, mais de la maison j’étais encore loin. Que faire, j’avais du mal à rester totalement concentré au volant. Je ne faisais plus que tenter de trouver des solutions tout en conduisant. Vite, vite, vite je réfléchissais, mais en même temps vite, vite, vite je roulais. Je vais chez moi ou je m’arrête, je m’arrête ou chez moi je vais ? Et là je me dis que j’ai une amie qui réside le secteur ou je me trouvais. St-André, ville renommée pour ses temples et son Dipavali. Pas vraiment ma ville préférée mais ce soir là je l’ai mise en favori. Direction donc chez my friend pour me purger de ma peine. Telle la route en corniche je me suis délesté de quelques rochers tassés en chaines. Un soulagement total je peux vous l’avouer même si ce n’est là qu’une réaction humaine. Mes picotements ont cessé très rapidement. Tant mieux car je ne voulais pas déranger plus longtemps. En repartant j’étais ravi, extrêmement content. J’appréciais la route, en cette nuit noire je trouvais le paysage magnifique. J’ai pris mon temps histoire de savourer cet instant magique. C’est comme jouir après l’amour… heu, bin, bref, c’est vrai que ça dépend avec qui on fait l’amour. Tout ça pour dire que c’est bien la deuxième fois en 7 ans que je suis obligé de m’arrêter sur St-André. Car pour la deuxième fois en 7 ans, j’ai attrapé la chiasse, la vraie…

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