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mardi 3 juin 2008

UN JOUR T'IRAS EN PRISON


Y dor koué ?

Ayé, Cyril HAMILCARO est de nouveau dehors après 24h de garde à vue. Je ne savais même pas qu’il avait aussi passé, au commissariat, une douce nuit. Ah oui, trop gentil de sa part de m’avoir prévenu.
Tout ce que je sais, c’est que l’ancien maire est ressorti libre, sans mise en examen. Libre et entouré comme à l’accoutumé, de ses partisans, gueulant dans le chemin. Je me mare trop à les voir s’agiter comme des girouettes. Ils sont là à s’astiquer les cordes vocales en tentant quelques pirouettes. Dès que le grand manitou sort de son éphémère lieu de vie, ils se mettent à le porter en triomphe comme pour lui dire : « inkiète pi ». Bin oui, kel kalité lo mèr y rente en prison ? A moins d’avoir été accusé à tort, alors qu’il a constamment raison. Raison ou tort, peu importe, car en quelque sorte son sort lui colle au corps. Il est un si bon client pour la justice, qu’elle le convoquerait même s’il était mort. C’est pas gentil ce que je dis, ah oui c’est pas gentil du tout. Sans doute mais qu’est ce que j’en ai rien à foutre. Je ferai les mêmes conneries qu’on me foutrait 2, 3 taba dans ma guèle. Avec dans ma cellule, rien d’autres à manger qu’un bout de pain avec du sucre et du miel.
Moi les maires pris dans des affaires foireuses, j’en rigole et je dois dire que ça me rend même heureux. Je ne sais plus à quel épisode je suis actuellement, mais avec 24 communes dans le département, j’ai de quoi me marrer pour les prochaines années. Aujourd’hui c’est HAMILCARO qui « chape les mailles » avec fierté. Demain c’est « un tas la taille » qui le chopera bien enmerdé. Faut qu’il sache que pendant qu’il rit, pas très juste, la justice n’arrête jamais de marcher vers son buste.
Tout ce qui lui reste à faire c’est d’attendre une faille dans les filets de son successeur. L’amertume est si forte qu’on comprend qu’il feigne de ne pas avoir peur. Peur de se retrouver une bonne fois pour toute sans partisan, sans homme de main, qui ne verrait plus qu’en lui, cet être, plus noir… que blanc

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