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mercredi 21 mai 2008

COUPABLES AVANT TOUT


Y dor koué ?

Ayé, il est temps pour certains journalistes locaux de s’excuser. Rappelez vous, le 16 avril dernier, j’avais traité de la situation d’un éducateur spécialisé, mis en cage pour avoir soit disant effectué des attouchements sur mineur. Des plaintes déposés et certains propos de journalistes ont fait de lui un violeur. Pire même, il est mis en avant dans la presse comme un parfait pédophile. Un pédophile à qui on ne laisse aucune chance, juste du mépris. Bin oui, son nom, sa situation familiale apparaissent noir sur blanc sur papier journal. Etre supposé innocent est bien mis en évidence dans le droit pénal. Pourtant à voir tout ce qui a été écrit, il a de la chance que sa famille ne l’ait pas banni. Une famille malmenée par une presse qui se fout de cette présomption d’innocence. Ont-ils, pensé un seul instant des conséquences occasionnés par leurs propos, accablants et surtout jugeant, sur une famille dont le père s’avère encore innocent. Alors pourquoi cet article, ce ressentiment ? Juste pour questionner la réaction de journalistes peu soucieux de la vie des uns et des autres, de tous ceux, coupables avant l’heure. coupables aux yeux de gens, dont le but extrême est de vendre du papier quitte à être salissant. Aujourd’hui alors que cet éducateur est quasiment mis hors de cause, ces journalistes qui ont osé salir son nom, sa famille, oseront-ils écrire qu’ils sont allés trop loin ? Oseront-ils avouer leur mépris de ces personnes qu’on traite en malpropre, sans se soucier de leurs droits ? J’avais oublié, la culpabilité rapporte plus que l’innocence, c’est la règle, presque une loi. Ce qui veut dire qu’on n’a rien à attendre ce ces gens plutôt accusateurs. Ne comptez pas sur eux en tout cas pour avoir le moindre doute sur votre malheur. N’attendez aucune excuse, aucun remord. Au pire, si vous voulez les aider davantage à vendre leur papier, donnez vous la mort. Une mort qui garantira vos torts, votre sort, l’emprisonnement de votre corps.
Les journalistes se donnent toutes les raisons du monde, à devoir donner des leçons à toutes heures, toutes secondes. A être ceux qui ne doivent rien à personne. Aucun pardon alors qu’ils en doivent des tonnes. Ils sont venus, ils n’ont rien vu et ils ont écrit. Tant pis pour celui qui s’en est pris plein la figure, tant pis pour lui. C’est écrit, c’est paru, et c’est très bien. Messieurs les journalistes du Jir et du Quotidien, les supposés coupables vous remercie bien.

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